Parole d'expert

Factofrance, partenaire des exportateurs français

Publié le 4 juin 2019 à 15h54    Mis à jour le 7 juin 2019 à 15h40

Anne del Pozo

Si de nombreuses solutions existent pour financer et sécuriser le poste clients des entreprises exportatrices audacieuses, il est en réalité difficile de trouver un guichet unique. Le factoring présente l’avantage de regrouper trois solutions en une : la garantie contre les impayés, le financement et le recouvrement. Factofrance, avec son département Cofacrédit, qui détient 17 % de parts de marché de l’affacturage export, est le partenaire idéal pour la mettre en œuvre.

L’année 2019 est marquée par un certain nombre d’inquiétudes au cœur desquelles se trouvent des risques politiques aux incidences économiques telles que le Brexit, la récession en Italie, les tensions entre la Chine et les Etats-Unis, la hausse des défaillances d’entreprises en Europe de l’Est… Des risques que les rares entreprises exportatrices françaises (elles ne sont que 125 000 sur 4 000 000) pourraient considérer soit comme des raisons supplémentaires de se replier sur leur terrain de jeu national, soit, au contraire, comme de nouvelles opportunités à saisir. «Elles ne doivent en aucun cas renoncer mais plutôt bien accompagner leur développement en dehors de l’Hexagone et pour cela des moyens existent, souligne Laëtitia Aparicio, responsable de marché export de Cofacrédit et du développement des partenariats Factofrance. Le factoring, et plus spécifiquement le factoring export, en est un.»

L’affacturage de plus en plus plébiscité

Cette solution de financement du cycle d’exploitation des entreprises par la mobilisation de leur poste clients connaît une croissance importante chaque année. En 2018, le marché a crû de 10,2 % pour s’établir à 320 milliards de créances achetées, un record ! Pourquoi une telle performance ? «Parce que le factoring a changé, poursuit Laëtitia Aparicio. Désormais, cette solution de financement du BFR est usitée par toutes les entreprises quelle que soit leur taille, la mise en place est largement facilitée par la digitalisation et le coût est devenu extrêmement compétitif. A tel point que l’affacturage est devenu depuis un an le mode de financement court terme n° 1 avec 33 milliards d’encours devant le célèbre découvert bancaire.» Mais si l’affacturage se porte si bien, c’est aussi parce que le marché est tiré par des opérations à l’international et à l’export qui ont augmenté de 26,6 % pendant que les opérations sur le marché domestique ne progressaient que de 4,3 %.

Cofacrédit, partenaire des entreprises exportatrices

Depuis 45 ans, le métier de Cofacrédit (département export de Factofrance) consiste justement à épauler les entreprises françaises dans leur développement à l’export. «Nous accompagnons les entreprises au travers une solution en 3 volets ; une assurance contre le risque d’impayés de leurs clients, un financement de leurs factures sous 24h et enfin un service de relance sur mesure dans plus de 100 pays dans le monde», précise Laëtitia Aparicio.

Quand on sait qu’une défaillance sur quatre est liée à un impayé, on prend mieux conscience de la nécessité de prévenir ce type d’événement. D’autant que la difficulté à obtenir une information fiable, s’accroît avec la distance… La garantie contre les impayés est donc une mesure de précaution primordiale.

«En matière de financement, le factor a également pour vocation d’apporter de l’oxygène à l’entreprise quelle que soit l’étape de son cycle de vie, poursuit Laëtitia Aparicio Celui-ci suivra l’évolution de son cycle d’exploitation de manière totalement déplafonnée, que ce soient des clients en France ou à l’international, voire même quand elle décide de s’implanter dans un pays étranger via la création d’une filiale.

Enfin le recouvrement, prestation plus méconnue de l’affacturage, est particulièrement pertinent pour une société qui se développe à l’export. Elle lui permet de confier à son factor la gestion de son poste clients, à savoir la relance avant échéance et le recouvrement après échéance des créances impayées. «Chez Factofrance, les équipes de recouvrement Cofacrédit relancent les clients dans la langue locale, en tenant compte des us et coutumes en lien avec le pays d’origine pour en optimiser les chances de bon règlement, précise Laëtitia Aparicio. Nos équipes opèrent par ailleurs une veille permanente sur les tensions ou risques émergents des pays. Une vision qu’elles pourront partager avec les exportateurs qui cherchent des informations sur des zones particulières.»

Factofrance soutient les entreprises face aux événements conjoncturels

Au-delà de ces missions traditionnelles, le factor doit également être en capacité d’accompagner les entreprises face à l’incertitude et à la volatilité du monde actuel. «Les tensions géopolitiques, les frictions économiques et les enjeux environnementaux conjugués à l’avènement des nouvelles technologies rendent en effet les aléas conjoncturels de plus en plus fréquents, immédiats et viraux, poursuit Laëtitia Aparicio. Dans ce contexte, les entreprises se doivent d’être de plus en plus agiles. Une stratégie dans laquelle un accompagnement sur mesure et évolutif peut leur être apporté.

Ainsi, un des sujets actuels de préoccupation des exportateurs français concerne le Brexit et ses possibles conséquences sur la fluidité des échanges commerciaux. Il s’agit d’un enjeu d’autant plus important pour la France que le Royaume-Uni constitue le 2e plus gros marché des clients de Factofrance et le 6e au niveau national. De fait, il risque d’être encore moins évident de se faire régler ses ventes en euros. L’exportateur s’expose au risque de change dans la mesure où rien ne garantit la stabilité de la livre sterling dans les mois à venir. La nécessité de se prémunir contre les pertes de change éventuelles devient un véritable enjeu. Une solution que Factofrance peut proposer à ses clients.

Dans un autre registre, avec la récession qui s’installe en Italie, les délais de règlement pourraient également continuer de dériver (alors qu’ils sont déjà traditionnellement longs). Selon le baromètre des comportements de paiement (www.factofrance.com) de Factofrance, au premier trimestre 2019, les délais de règlement moyens se sont allongés de 4 jours pour s’établir à 83 jours. Une tendance qui peut impacter dangereusement la trésorerie des entreprises exportatrices. Les accompagner en matière de recouvrement et en financement est fondamental.

Enfin, alors que les opportunités vers le grand export s’amplifient avec le Moyen-Orient et la Chine, il s’agira pour l’exportateur qui se lance sur ces marchés de veiller à utiliser les modes de règlement, les incoterms ou encore les délais de paiement adaptés au pays ciblé. Autant de démarches dans lesquelles l’équipe de spécialistes du département Cofacrédit propose de les aider.

«Vendre à l’international présente des particularités aux antipodes de celle de notre marché domestique, il est donc indispensable de bien s’entourer. Notre volonté de les accompagner est comme le potentiel qui en découle : sans limite !» conclut Laëtitia Aparicio.

Questions à… David Simonnet, PDG d’Axyntis

David Simonnet est aux commandes du groupe Axyntis, ETI indépendante qu’il a créée en 2007, leader de la chimie fine en France par ses moyens industriels.

Quelles sont vos problématiques liées à votre activité export ?

Axyntis est une industrie de taille intermédiaire qui compte 500 collaborateurs répartis dans cinq usines et trois centres de recherche et développement. Elle est composée de deux divisions (les colorants et la chimie fine). Nos produits, principalement des molécules actives, et services s’adressent aux leaders mondiaux des secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l’agrochimie, de la santé animale, de l’électronique et de la photographie. En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 86 millions d’euros qui devrait passer à plus de 100 millions d’euros en 2019, dont 70 % à l’export vers l’Union européenne, le Japon et les Etats-Unis. Notre activité en forte croissance s’articule, en plus de la fabrication de produits complexes à très forte valeur ajoutée, autour de prestations de R&D. Le cycle d’exploitation de cette activité est très long, jusqu’à six mois, et génère un fort besoin en fonds de roulement. Le recours à l’affacturage nous est donc indispensable pour financer notre BFR et ce d’autant plus que nous enregistrons actuellement sur le premier semestre 2019 une croissance du chiffre d’affaires de plus de 25 %.

Quelles raisons ont motivé votre choix pour

Factofrance ?

Pour être efficace, le factor retenu devait être en mesure de disposer d’une expertise industrielle et de comprendre nos enjeux métiers ainsi que la diversité de notre activité, de plus en plus orientée services. Compte tenu de la volumétrie de nos exportations, sa capacité à nous accompagner à l’international était également indispensable. Autant de critères auxquels répondait Factofrance.

Quels bénéfices tirez-vous de votre partenariat avec Factofrance ?

Avec Factofrance, nous avons pu, contrairement à d’autres factors, mettre en place une solution de financement non plafonnée. Son expertise industrielle très forte lui permet de bien comprendre nos processus de fabrication, nos contraintes réglementaires et nos prestations de R&D. Une compréhension qui contribue à la fluidité de nos échanges et à la mise en place d’une véritable relation de partenariat entre nos équipes respectives. Factofrance nous accompagne donc très clairement dans notre stratégie de croissance organique innovante en particulier à l’international.

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