Expertise

Factofrance accompagne les entreprises dans la reprise

Publié le 25 novembre 2020 à 16h05    Mis à jour le 26 novembre 2020 à 16h03

Anne del Pozo

Solution de financement court terme articulée autour de la mobilisation de créances, l’affacturage accompagne les entreprises dans tous les cycles de leur vie économique. En phase de relance d’activité, elle permet aux entreprises de financer leur cycle d’exploitation tout en participant à la sécurisation du poste clients.

Les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics dès le début de la crise sanitaire et économique ont, dans un premier temps, permis aux entreprises de passer le cap des problématiques de trésorerie et de baisse du chiffre d’affaires consécutives à la période de confinement. Ces dispositifs, et en particulier le prêt garanti par l’Etat (PGE), venaient alors déjà en complément des processus d’affacturage. «Tant que les entreprises facturaient, elles pouvaient céder leurs factures aux factors et utiliser le financement disponible, explique Jean Revault, directeur de la relation clientèle de Factofrance. Au début du confinement, elles ont d’ailleurs été nombreuses à tirer fortement sur leurs lignes d’encours d’affacturage, afin de préserver leur trésorerie et de financer leur besoin en fonds de roulement. Aujourd’hui, nous entrons dans une phase de reprise d’activité, les besoins en fonds de trésorerie des entreprises vont encore s’accentuer. Il leur faudra en effet financer les coûts inhérents à la reprise, tels que ceux liés, par exemple, à la reconstitution des stocks, la reprise de la production et des délais de livraisons, la reprise du paiement des charges fiscales et sociales. Dès lors que l’activité s’accroît, le BFR croît en effet de manière exponentielle.»

L’affacturage, alternative au crédit bancaire

Pour celles qui ont déjà tiré sur leur PGE ou qui ont des trésoreries tendues, l’enjeu est alors de taille. «Elles n’ont plus forcément la trésorerie nécessaire pour le financement de la reprise, poursuit Jean Revault. D’autre part, elles vont devoir amortir le remboursement du PGE, ce qui obère leur capacité à recourir par ailleurs à un endettement bancaire. Au regard du contexte, le recours à l’affacturage trouve alors tout son sens, permettant de ne pas alourdir leur passif d’endettement en transformant leur poste clients en cash.»

En effet, dès lors qu’elle recommence à facturer, l’entreprise retrouve une capacité, via l’affacturage pour financer son cycle d’exploitation et la reprise d’activité.

D’autre part, cette solution de financement est adossée à l’actif client et en épouse l’évolution, en complément des autres concours bancaires. Cela offre également la possibilité pour une partie des entreprises, d’arbitrer entre le remboursement du PGE à échéance de 12 mois ou l’étalement de tout ou partie de celui-ci sur plusieurs années. «En termes de coût, Il peut en effet être plus pertinent, pour certaines entreprises, de rembourser intégralement le PGE (plutôt que de l’amortir) et de mobiliser leurs créances clients pour financer leur besoin en fonds de roulement», explique Jean Revault.

Financement des bons de commande

Pour soutenir davantage la reprise d’activité des entreprises, le gouvernement et les factors ont mis en place, depuis le début du mois de septembre (et jusqu’à la fin de l’année), un nouveau dispositif de financement de bons de commande. «C’est un dispositif qui vient en complément d’une solution classique d’affacturage offrant à l’entreprise une avance de trésorerie immédiate dès la cession au factor de la commande et ce jusqu’à la livraison ou la réalisation de la prestation matérialisée par la facture. Le financement de la facture prend alors le relais dans le cadre du contrat d’affacturage. La facture faisant ensuite l’objet d’un financement jusqu’à son échéance, précise Jean Revault. Avec le financement des bons commande, les entreprises peuvent gagner jusqu’à 120 jours de trésorerie.» Ce dispositif vient compléter le financement du poste clients proposé traditionnellement par les factors avec pour seul objectif : permettre aux entreprises françaises d’optimiser leurs capacités de rebond.

Une solution qui participe à la sécurisation du poste clients

Parallèlement au financement du BFR, l’affacturage permet également aux entreprises de sécuriser leur poste clients. «Les créances cédées aux factors sont garanties contre les risques d’insolvabilité, soit directement par le factor, soit par le recours à une assurance-crédit», souligne Jean Revault.

Dans le contexte de grande incertitude économique que nous connaissons actuellement et qui devrait perdurer dans les prochains mois, il est primordial pour les entreprises de sécuriser au mieux le risque d’impayés clients, première cause de défaillance des entreprises.

Selon la dernière étude publiée par Euler Hermes en septembre dernier, les défaillances d’entreprises françaises devraient reculer de – 9 % en 2020 et elles pourraient néanmoins exploser à + 32 % 2021. In fine, Euler Hermes estime que 62 000 entreprises seront en situation de défaillance en 2021 en France. «D’autre part, c’est également le factor qui, dans le cadre des contrats le prévoyant, s’occupe du recouvrement de créances, poursuit Jean Revault Un service appréciable pour les entreprises qui ne disposent pas toujours d’équipes dédiées en charge de ce processus.» Des prestations non négligeables au regard du contexte actuel et de l’augmentation des difficultés et des délais de paiements.

Factofrance, une expertise éprouvée

Face à ces différents enjeux, Factofrance, qui opère depuis plus de 50 ans sur le marché de l’affacturage, propose aux entreprises des solutions de financement couvrant l’ensemble de leur cycle d’exploitation, depuis le financement des stocks jusqu’à la facture, en passant par le bon de commande. Référence sur le marché de l’affacturage, Factofrance s’attache par ailleurs à être à l’écoute de l’ensemble de ses clients, quelle que soit leur taille. «Chacun de nos clients dispose d’un chargé de clientèle dédié et spécialisé par secteur d’activité ou type d’entreprise, conclut Jean Revault. Nous disposons également depuis plus de 30 ans d’une expertise en restructuring qui nous permet d’accompagner les entreprises en difficulté (mandat ad hoc, conciliation, sauvegarde, redressement judiciaire, etc.) et nous travaillons à cet effet avec les administrateurs ou mandataires judiciaires, ainsi que les cabinets spécialisés dans la restructuration. Au cœur de l’économie réelle et au travers de notre organisation, notre savoir-faire et nos différentes solutions d’affacturage, nous entendons ainsi être les mieux à même de comprendre les enjeux de trésorerie de toutes les entreprises et leur apporter toute l’agilité et l’oxygène dont elles ont besoin en termes de financement. Dans les périodes d’incertitude, la protection du cash disponible est indispensable pour assurer le bon paiement des échéances et conserver la confiance de ses partenaires (fournisseurs, clients, établissements financiers, Trésor public, organismes sociaux).»

Questions à Jean Revault, directeur de la relation clientèle de Factofrance

Après une expérience dans le financement des biens d’équipements, Jean Revault entre en 1988 chez Factofrance, au poste d’ingénieur commercial, où il réalise ensuite l’essentiel de sa carrière professionnelle.

Quels sont les enjeux actuels de financement du BFR pour les TPE et PME ?

Pour le moment, nombre de TPE et PME continue de bénéficier des dispositifs de soutien mis en place par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, dont le recours massif au prêt garanti par l’Etat (PGE) Sur notre portefeuille clients, nous avons ainsi constaté que les entreprises ont largement utilisé ces mesures. Elles ont donc pu augmenter leur cash disponible et de ce fait, elles ont utilisé plus modérément les montants de financement disponibles sur leur ligne d’encours d’affacturage. Dès fin 2020, il leur faudra néanmoins reprendre le rythme normal de paiement des charges, des échéances d’emprunt et le financement du besoin en fonds de roulement (BFR). Un BFR qui pourrait d’ailleurs être d’autant plus en augmentation avec la reprise d’activité. D’autre part, l’étalement du remboursement des prêts garantis par l’Etat viendra augmenter leur niveau d’endettement, ce qui pourrait compliquer l’accès à de nouveaux crédits bancaires. L’enjeu aujourd’hui consiste à les accompagner au mieux dans le nouveau contexte de reprise qui s’annonce, en leur offrant des solutions les plus souples et les plus simples possibles.

A travers Digifact, nous souhaitons rendre la digitalisation accessible aux TPE, proposer un outil facilitateur d’accès au financement.

Pouvez-vous nous présenter Digifact ?

Digifact est une plateforme web de dématérialisation des documents de cession que nous mettons à la disposition de nos clients TPE et PME. Grâce à cet outil, les entreprises ont la possibilité de digitaliser des documents papiers (factures, bons de commande, bons de livraison, etc.), de créer immédiatement les fichiers de données nécessaires, de les signer électroniquement et de nous les envoyer. Auparavant, elles devaient saisir les données, ou créer des fichiers, transmis par notre espace clients, tout en faisant suivre par ailleurs les autres documents nécessaires par mail, ce qui pouvait requérir une importante mobilisation de leurs équipes. Digifact permet de dématérialiser l’ensemble de ce processus. Les documents sont alors fiabilisés et les demandes de financement et de déblocage des fonds accélérées. A savoir qu’aucun développement informatique n’est nécessaire. Les entreprises gagnent ainsi en autonomie dans leurs démarches. Dans la mesure où elles ont signé un contrat avec nous, il leur suffit désormais de déposer sur ce portail leurs documents de facturation pour obtenir le financement immédiatement.

Quel est le coût de cette prestation ?

Digifact est un outil auquel nos clients accèdent sans coûts additionnels. Nous appliquons donc nos tarifs traditionnels définis contractuellement avec chacun d’entre eux. De notre côté, avec cet outil, nous sommes assurés de la fiabilité et de la qualité des données et des documents qui nous sont transmis, ce qui nous permet notamment de sécuriser et d’accélérer les processus de recouvrement et d’encaissement que nous réalisons dans le cadre de nos contrats d’affacturage. C’est un service gagnant-gagnant : les TPE et PME gagnent en autonomie et rapidité de financement et côté Factofrance, c’est également un gain de temps pour les équipes qui peuvent se concentrer sur les factures en anomalies, l’optimisation des financements et des contrats ainsi que le conseil des clients au quotidien.  

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