Parole d’expert

«Comment réussir son déploiement P2P ?»

Publié le 7 décembre 2018 à 11h24    Mis à jour le 10 décembre 2018 à 15h20

Communiqué

Comme pour de nombreux projets de transformation digitale, le succès d’un projet procure to pay (P2P) se mesure au taux d’adoption des différentes parties prenantes internes et externes à l’entreprise. Cegedim e-business nous livre quelques astuces pour le maximiser.

Quel est le principal facteur clé de succès d’un projet P2P ?

Le succès d’un projet P2P repose sur la capacité de l’entreprise à fédérer des équipes internes autour d’un projet commun ayant des intérêts parfois divergents (achat, finance, etc.), mais également à son aptitude à embarquer ses fournisseurs. Il y a encore quelques années, les taux d’adhésion dépassaient rarement les 30 % et les déploiements étaient vécus comme des marathons impliquant une mobilisation de ressources internes sur une longue période. Aujourd’hui, il est préconisé d’anticiper sa stratégie de déploiement, de mettre en place des solutions différenciées, simples et collaboratives. Cette méthode tournée vers la simplification permet d’atteindre un taux d’adoption proche de 100 %.

Comment définissez-vous la stratégie de déploiement ?

Il convient d’abord de mesurer la maturité technique des fournisseurs en termes d’expérience du P2P : de leur maturité technologique, identifiée via leur taille et leur secteur d’activité, à la connaissance de notre propre réseau qui connecte plus de 120 000 fournisseurs à divers donneurs d’ordres. Il convient ensuite de mesurer l’enjeu pour le fournisseur et son client via le chiffre d’affaires réalisé ensemble et le volume de documents échangés.

La classification des fournisseurs autour de ces deux axes permet la mise œuvre d’une pédagogie différenciée, en termes de tactique de déploiement, de technologie mais également de communication.

Nous préconisons une solution P2P avec des flux intégrés et normalisées (EDI, XML ou des web services) aux fournisseurs ayant une maturité technique forte, un volume de documents important et un intérêt fort à s’engager dans un process d’industrialisation du P2P avec leurs clients. A l’inverse, pour les fournisseurs ayant une maturité technique moins importante et qui échangent peu de documents, nous mettrons plutôt à leur disposition une technologie simple telle qu’un portail pour recevoir les commandes et leur permettant d’envoyer leurs flux de facturation en PDF, sans contrainte technologique.

Comment facilitez-vous l’adhésion au projet ?

Cegedim e-business a lancé sa nouvelle offre SY by Cegedim qui s’appuie sur un certain nombre de bonnes pratiques visant une meilleure collaboration sur l’ensemble du processus. Nous préconisons que tous les interlocuteurs internes de l’entreprise en contact avec les fournisseurs (achats, finance, commerciaux, etc.) véhiculent un message unique et concerté sur les enjeux. La conduite du changement est clé car au-delà de l’axe technologique, c’est l’efficacité opérationnelle qui est la cible. A ce titre, notre offre permet aux fournisseurs d’avoir une visibilité partagée sur les statuts de traitement des factures en temps réel, grâce à la mise en place d’un portail collaboratif intelligent. Une technologie qui permet notamment de limiter les appels entrants au centre de service partagé comptable du client et simplifier la gestion des réclamations… Enfin, pour lever les derniers freins à ces projets P2P nous avons fait le choix de nous inscrire dans une logique d’accès gratuit à nos outils pour les fournisseurs et de mettre à leur disposition des solutions simples à utiliser. Il convient donc, une fois le déploiement proche de 100 %, d’apporter un accompagnement en termes d’innovation sur les processus et sur la donnée.

Quelle approche adopte Cegedim e-business pour mieux répondre aux besoins de ses clients ?

L’entreprise qui demain fournira le meilleur service à ses clients est celle qui aura la donnée la plus intelligente et avant tout labélisée. Avec notre nouvelle offre SY by Cegedim, nous développons des nouvelles fonctionnalités basées sur l’apprentissage des données. Nous co-innovons en ce sens avec nos clients pour le développement d’applications et solutions, avec par exemple un chatbot qui gère les réclamations entre les clients et les fournisseurs. En nous appuyant sur leurs historiques mutualisés de données, nous entraînons nos algorithmes de «deep learning» dont la performance s’améliore proportionnellement au volume de données. Ce qui fait du réseau Cegedim une puissance d’innovation pour prédire et fluidifier les échanges commerciaux d’aujourd’hui et de demain.

Dans la même rubrique

La gestion thématique au service de la création de valeur sociale

Gérer des réserves de retraite, c’est investir à très long terme au profit de la population active....

Quel est le rôle des fonds emploi dans la construction d’une société plus équitable ?

En contribuant à la création d’emplois, les investisseurs participent à la cohésion sociale des...

L’engagement actionnarial, pour créer une économie durable, responsable et juste

Les investisseurs cherchent de plus en plus à faire entendre leur voix sur les sujets...

Voir plus

Chargement en cours...