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Les reportings de l’ère Covid-19, stress tests du private equity
Valoriser un portefeuille sur fond de pandémie, tel est l’exercice périlleux que toute société de gestion doit mener. Avec un impératif : jouer la carte de la transparence et de la proximité avec ses souscripteurs, plus qu’à l’accoutumée. Retour sur une année 2020 qui fera date dans les relations GPs-LPs.
C’est un sujet sensible pour les fonds de private equity. Cela transparaît dès que l’on souhaite les questionner sur l’évolution des problématiques de reporting à destination de leurs souscripteurs, sur fond de crise économique liée à la Covid-19. Rien de très surprenant, somme toute, après l’année chaotique que l’on a connue et l’incertitude qui en découle. Mais puisqu’il ne s’agit pas de la première crise traversée depuis 40 ans, on pourrait croire que le non-coté est parfaitement aguerri à l’exercice de la relation GPs-LPs en période à risque. Tout n’est cependant pas aussi simple.
Retour en arrière. Lorsque sont prises au sérieux les premières alertes évoquant la pandémie, nous sommes en février 2020. Soit la période où les souscripteurs des fonds s’apprêtent à recevoir les reportings audités pour le millésime 2019, plutôt de bonne facture. De quoi soulever une question existentielle pour les sociétés de gestion : peuvent-elles se contenter de ces rapports ? D’un point de vue factuel, nulle obligation d’aller plus loin. Et ce d’autant que l’habitude qui prévaut consiste à ne renouveler sérieusement l’exercice qu’une fois le premier semestre suivant écoulé – le reporting à fin mars étant une formalité peu contraignante, voire quasi inexistante.
Cela étant, au vu des circonstances, nombreuses ont été les sociétés de gestion à demander conseil auprès de France Invest sans attendre. «On ne voit pas comment il aurait été possible de laisser s’écouler six mois, alors que...
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