Afin de financer ses projets de développement, l’enseigne de prêt-à-porter Zapa vient d’obtenir le premier « prêt participatif relance ». Promu par Bercy, ce dispositif de quasi-fonds propres doit permettre d’accélérer le rebond d’entreprises fragilisées par la crise, mais viables.
Zapa lance la saison des « prêts participatifs relance » (PPR). L’enseigne de prêt-à-porter féminin (46 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019), qui possède notamment la marque Tara Jarmon, vient en effet de lever quelques millions d’euros au travers de ce financement subordonné d’une durée de huit ans, assorti d’un différé de remboursement de quatre ans. Présenté début mars par Bercy, ce dispositif est destiné aux PME-ETI qui, viables mais fragilisées par la crise, ont l’intention d’investir pour accélérer leur rebond.
La Caisse d’Epargne proactive
Un cahier des charges que remplissait parfaitement Zapa. « Alors que nous enregistrions avant la crise des taux de croissance de notre chiffre d’affaires à deux chiffres, la fermeture de nos boutiques imposée par les restrictions sanitaires a provoqué une chute de nos revenus d’environ 30 % en 2020, ce qui nous avait incités à souscrire un prêt garanti par l’Etat, témoigne Arié Benayoun, président de Zapa. Ayant finalement relativement bien traversé la période récente, nous avons décidé de relancer sans tarder nos projets d’investissement (ouverture de boutiques, acquisitions, développement digital, etc.). » En pleine réflexion sur le plan de financement, l’entreprise reçoit un appel d’un de ses partenaires bancaires. « Avant même d’avoir eu connaissance des modalités définitives des PPR, nous avons informé tous nos clients de cette nouvelle possibilité offerte par le gouvernement, signale Michel Nava, directeur des entreprises à la Caisse d’Epargne Ile-de-France. Zapa nous a rapidement fait part de son intérêt pour cette nouvelle offre. »
