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Baromètre

Compétitivité des ETI : le chantier reste ouvert

Publié le 13 février 2015 à 16h47    Mis à jour le 16 février 2015 à 9h46

Alexandre Rajbhandari

Le second volet du baromètre réalisé par Amundi, l’Asmep-ETI et Option Finance fait état d’une amélioration de la compétitivité des ETI françaises. Toutefois, l’étude présente également plusieurs sujets d’inquiétude. Ainsi, si les aspects fiscaux et réglementaires pèsent toujours sur le développement des ETI, ces dernières ont des difficultés à se projeter dans l’avenir, et leurs projets d’investissement se font de plus en plus rares.

Si les prévisions de croissance pour 2015 sont tout au plus modestes, l’état d’esprit des entreprises de taille intermédiaire françaises, en ce début d’année, demeure globalement optimiste. Tel est, de prime abord, le constat qui se dégage de la seconde vague du baromètre mené par Amundi, l’Asmep-ETI et Option Finance sur la compétitivité des ETI françaises. Quatre mois après avoir dressé un premier tableau de la compétitivité de ces entreprises, cette étude, réalisée courant janvier 2015, permet d’identifier le sentiment des entreprises, alors que le cours de l’euro s’est établi à un niveau historiquement faible, que le baril du pétrole a chuté pour retrouver son niveau de 2009, et que la loi Macron est sur le point d’être votée. Visiblement, ces événements ont renforcé le sentiment de compétitivité des ETI : 71 % des 303 ETI contactées pour ce baromètre estiment que leur compétitivité s’est améliorée au cours des 12 derniers mois. Désormais, 90 % des répondants se considèrent comme compétitifs, et 19 % se disent même très compétitifs.

Mais contre toute attente, les entreprises n’attribuent pas du tout cette amélioration aux évolutions macroéconomiques récentes qui jouent en leur faveur. En effet, seuls 9 % des répondants lient leur gain de compétitivité à la baisse de l’euro, et 27 % d’entre eux à la baisse des prix des matières premières. Pour les sociétés, ce sont principalement leurs propres efforts qui leur ont permis de croître en compétitivité : 67 % d’entre elles pensent être parvenues à ce résultat grâce à l’amélioration de leur productivité, et 58 % grâce à leurs programmes de réduction des coûts.

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