Prôné par le gouvernement depuis janvier, le choc de simplification est globalement bien accueilli sur le fond par les entreprises. Toutefois, celles-ci commencent à s’inquiéter de la lenteur avec laquelle les mesures sont mises en place.
Projet de loi de simplification de la vie des entreprises, train de 50 mesures proposées par le Conseil de la Simplification, publication de 50 autres dispositions d’ici à la fin du mois… Les orientations prises par le gouvernement ces derniers mois pour alléger les contraintes administratives des entreprises répondent à une forte demande. La preuve : pour améliorer leur compétitivité, les ETI françaises placent le chantier de la simplification administrative en tête de leurs priorités, avant même la baisse de la fiscalité ! Tel est le résultat de l’enquête menée dans le cadre du baromètre sur la compétitivité des ETI françaises réalisé par Option Finance, l’Asmep-ETI, et Amundi auprès de 301 ETI françaises. 95 % des entreprises interrogées considèrent que les mesures de simplification sont «importantes», 65 % les estimant même «très importantes». Conscient que la complexité de l’administration française était devenue un frein pour le développement des entreprises, le gouvernement a annoncé en janvier dernier un «choc de simplification». Une initiative bien accueillie par les entreprises, mais dont la mise en œuvre effective est compliquée à suivre. En effet, une loi votée à la fin de 2013 a permis d’amorcer le travail, en allégeant entre autres les obligations de publication comptable pour les microentreprises ou encore certaines dispositions du droit du travail. Le gouvernement a ensuite créé, début 2014, le Consei...