Premium

Dossier de la rédaction

Des pistes pour optimiser les frais généraux

Fragilisées par la crise, les entreprises ont vu leurs résultats baisser ces derniers mois. Pour rétablir leur niveau de marge, de plus en plus de groupes ont décidé de mettre à plat leurs coûts, notamment leurs frais de fonctionnement. Un choix d’autant plus judicieux que le télétravail a fait évoluer leurs besoins.

Prestations de nettoyage

Premium Des contrats à adapter

Peu regardées avant la crise sanitaire, les prestations de nettoyage suscitent à présent l’intérêt…

Anaïs Trebaul OPTION FINANCE 02/04/2021

Télécoms

Premium Un bon timing pour renégocier

Alors que les entreprises cherchent à avoir une connexion de plus en plus performante, elles doivent…

Anaïs Trebaul OPTION FINANCE 02/04/2021

Electricité

Premium Comment limiter la hausse des prix

Après avoir été particulièrement instable en 2020, le prix de l’électricité progresse depuis…

Anaïs Trebaul OPTION FINANCE 02/04/2021

La crise sanitaire a considérablement réduit le résultat opérationnel des entreprises. En croissance depuis 2010, il a chuté en moyenne de - 20 % en 2020 par rapport à 2019, selon une étude de La Banque Postale. La marge des entreprises (résultat opérationnel/valeur ajoutée) a quant à elle baissé de 4 points, passant de 33,2 % en moyenne en 2019 à 29,2 % en 2020, soit un retour aux niveaux affichés après la crise de 2008, effaçant tout l’effort d’amélioration mené depuis 2013.

Comme toujours dans un contexte de crise, les entreprises cherchent, pour maintenir leurs niveaux de marge, à faire des économies. Après s’être concentrées lors du premier semestre 2020 sur la gestion de leur trésorerie à court terme et sur la mise en place de solutions d’urgence face à la crise sanitaire, en mettant ainsi de côté leurs projets de plus long terme, elles sont, depuis quelques mois, de plus en plus nombreuses à vouloir remettre à plat leurs différents coûts, notamment leurs frais de fonctionnement. Les cabinets de conseil constatent à ce titre une forte reprise de la demande des entreprises, tous secteurs confondus. « Nous observons deux cas de figure, remarque Matthieu Pettex Sabarot, partner chez Ayming. Nous sommes logiquement contactés par des entreprises qui ont été affectées par la crise et qui décident de réduire leurs coûts pour tenter de conserver tout ou partie de leurs marges, mais également par des groupes moins impactés par la situation actuelle et en phase de reprise, qui ont besoin de faire des économies pour financer leur croissance. » Autre constat : alors qu’auparavant les groupes décidaient de réduire leurs dépenses progressivement, par famille de coûts, ils seraient de plus en plus nombreux à mettre en place des projets plus globaux de réduction de l’ensemble des coûts. De fait, si l’énergie demeure un poste à surveiller en raison de l’importance de son coût, la crise a fait émerger de nouvelles dépenses en matière de télécommunication et de frais d’hygiène et de nettoyage, qui peuvent elles aussi être rationalisées.

Chargement en cours...