Après une fin 2014 encourageante en termes de défaillances d’entreprise, la tendance s’est à nouveau inversée au début de l’année 2015. Pour autant, des signes de reprise économique sont désormais visibles et profiteront notamment aux entreprises qui engageront des démarches d’amélioration de la gestion de leur poste client.
Alors que, selon Altares, les niveaux de défaillances records de 2012 et 2013 laissaient présager une année 2014 compliquée, des signaux de résistance ont cependant été rapidement visibles l’an passé, notamment sur les PME en B-to-B. Certes, sur l’ensemble de l’année 2014, le nombre de défaillances d’entreprise est resté bloqué au-dessus du seuil de 60 000 et ce, pour la sixième année consécutive.
Néanmoins, le volume de procédures de redressement ou de liquidation judiciaire a enregistré un retrait de 0,8 % par rapport à 2013. Le dernier trimestre 2014 affichait par ailleurs une tendance forte avec une baisse des défaillances de 5 %, très au-dessous des 16 000 jugements. Ce chiffre, le meilleur depuis trois ans, semble témoigner à lui seul d’un redressement des affaires.
Les PME renouent avec la croissance
En 2014, le nombre de PME défaillantes de 10 salariés et plus a été au plus bas depuis 2008, avec un recul de 10 % sur l’ensemble de l’année et de 13 % sur le quatrième trimestre. Parmi ces PME, celles employant moins de 50 salariés enregistrent des performances plus encourageantes encore, avec seulement 452 défaillances : sur ce segment d’entreprises, le nombre d’ouvertures de procédures recule de 20 % sur l’année et de 25 % au dernier trimestre. «Les PME ont adapté leur exploitation aux soubresauts conjoncturels et ont privilégié leurs marges, différant leurs investissements, analyse Thierry Millon, directeur des études chez Altares. Certes, les trésoreries restent inconfortables et les carnets de commandes...
