Les entreprises, qu’elles soient cotées ou non, s’appuient sur la communication financière pour informer et susciter l’intérêt des investisseurs. Professionnels de la gestion, experts et représentants du monde de l’entreprise ont, à l’occasion de cette table ronde, nourri le débat et échangé leurs réflexions sur les pratiques à privilégier dans les relations entre entreprises et investisseurs.
La fonction «relations investisseurs»
Catherine Blanchet, vice-président, relations investisseurs et communication corporate, Ingenico Group : Je suis arrivée chez Ingenico Group il y a six ans et demi lors de la création du poste relations investisseurs. Auparavant, c’était le directeur administratif et financier qui assurait cette fonction, en plus de ses missions traditionnelles. Un des plus gros challenges a été d’insuffler la dynamique «relations investisseurs» dans un groupe qui n’en avait pas la pratique, bien préparer les rendez-vous avec le marché et renforcer la crédibilité et la visibilité auprès de la communauté financière dans son ensemble. Parallèlement aux relations investisseurs, j’assure aujourd’hui également la communication corporate du groupe.
Jean-Michel Bonamy, vice-président, relations investisseurs et strategic financial planning, Publicis Groupe : Chez Publicis, le poste de responsable des relations investisseurs n’a été créé qu’au début des années 2000. Pour ma part, j’ai rejoint le groupe il y a 4 mois après avoir occupé pendant plusieurs années le même poste chez Vivendi. L’idée était de mettre en place une personne avec un profil financier, ce qui est mon cas puisque j’étais analyste financier à l’origine.
Stanislas Cuny, responsable des investissements dans le non coté, Amundi Private Equity Funds : En tant que responsable des investissements dans le non-coté chez Amundi Private Equity Funds, je suis souvent amené à accompagner des entreprises vers la bourse. Or avant l’introduction,...