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Avril 2015

Monétiser son actif circulant pour générer de la liquidité

Publié le 3 avril 2015 à 11h16    Mis à jour le 1 septembre 2015 à 18h36

Les créances commerciales détenues par l’entreprise ne sont pas toujours estimées à leur juste valeur. Pourtant, la nécessité de gagner en souplesse dans ses financements reste une question cruciale. Le paysage économique et financier a changé ; les techniques de financement ont évolué en conséquence. Tour d’horizon des outils actuels permettant de monétiser son actif circulant pour générer de la liquidité.

Quelle est la valeur de mes créances commerciales ? Comment m’appuyer sur cet actif pour diversifier mes financements et dégager de la trésorerie ? Comment répondre à ces besoins de financement tout en sécurisant mes risques clients ?

Des questions que de plus en plus de professions financières sont amenées à se poser au quotidien. Dans un contexte où les entreprises cherchent en permanence à optimiser leur situation financière, elles sont poussées à trouver des solutions alternatives, et ce, quels que soient leur nature, leur taille et leur état de santé. En réalité, il existe à ce jour un double mouvement en faveur de la mobilisation des créances commerciales : d’un côté, les directeurs administratifs et financiers (DAF) et les trésoriers ont pris conscience de l’importance de cet argent qui dort dans leurs comptes au travers de leurs créances clients. De l’autre côté, les établissements financiers sont plus fortement contraints par la montée en puissance de règles prudentielles issues de la crise de 2008-2009. 

De nouveaux montages possibles, des techniques complémentaires

Le renforcement des règles bâloises (Bâle 3 et bientôt Bâle 4) oblige les banques à mobiliser davantage de fonds propres qu’auparavant lorsqu’elles accordent un financement. Cette contrainte bilantielle ne pouvait rester neutre. En toute logique, les établissements financiers sont devenus plus attentifs aux crédits qu’ils octroient, puisqu’ils sont aujourd’hui plus coûteux en fonds propres. Les banques surveillent donc plus étroitement leurs risques. Une bonne chose pour la santé de l’ensemble du système bancaire et pour éviter les risques systémiques, mais cela peut poser des problèmes réels aux entreprises sur le terrain.

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