Fonction fiscale

La digitalisation n’en est encore qu’à ses débuts

Publié le 13 juillet 2017 à 15h18

optionfinance.fr

Les entreprises françaises ont encore du chemin à faire avant de pouvoir se targuer de disposer d’une fonction fiscale digitale. C’est le constat dressé par EY Société d’Avocats dans une étude réalisée auprès de 129 responsables ou directeurs fiscaux d’ETI ou grandes entreprises entre septembre 2016 et mars 2017. Ainsi, parmi les sociétés interrogées, seules 39 % ont dématérialisé la gestion de leur fiscalité. «En outre, elles ne vont souvent pas au-delà dans la digitalisation avec la mise en place d’un système d’information dédié, relève Stéphane Baller, associé chez EY Société d’Avocats. En effet, elles se limitent à répondre aux obligations administratives telles que la mise en place du fichier d’écritures comptables ou du reporting pays par pays.»

Pour près de la moitié des sondés, cette situation s’explique en particulier par un manque de budget. «Pourtant, une fonction fiscale digitalisée permet à terme de réduire le coût de la fiscalité avec des équipes fiscales plus productives et proactives, souligne Stéphane Baller. En outre, elle permet d’améliorer la prise de décision grâce à l’installation d’outils de veille plus rapides.» Ceux-ci permettent par exemple d’être alertés d’un nouvel avantage fiscal mis en place dans un pays où la société est implantée.

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