Obligations corporate

Les spreads restent limités en zone euro

Publié le 8 juillet 2016 à 12h24    Mis à jour le 11 juillet 2016 à 10h49

optionfinance.fr

Les conditions d’accès aux marchés obligataires des entreprises demeurent proches au sein de la zone euro. Selon une étude récente de la Banque de France, la «fragmentation financière», c’est-à-dire le différentiel de taux d’intérêt payé par des émetteurs au profil de risque de crédit similaire mais basés dans différents Etats, se situait début 2016 aux alentours de son niveau enregistré avant la faillite de Lehman Brothers. En France, les corporates devaient ainsi payer en février dernier des primes de risque (spreads) quasi nulles, c’est-à-dire identiques à celles des sociétés allemandes, comme en 2008, alors qu’ils avaient dû consentir un surcoût d’environ 60 points de base (pb) à mi-2012, durant la crise des dettes souveraines. Dans une moindre mesure, les pays dits «périphériques» sont aussi concernés par cette tendance : les spreads des émetteurs italiens, qui se situaient à une vingtaine de points de base en 2008, sont montés à plus de 300 pb il y a quatre ans, avant de redescendre progressivement aux alentours de 80 pb en début d’année. Par rapport aux titres considérés comme les moins risqués de l’univers obligataire européen, c’est-à-dire les Bunds allemands, les corporates français payaient également en février dernier des primes de risques limitées, à 100 pb environ, soit respectivement trois et deux fois moins élevées qu’à fin 2008 et en 2012.

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