La diversification par la géographie

Publié le 21 octobre 2016 à 12h38

Jérôme Broustra

Comment diversifier un portefeuille obligataire quand les primes de risque sont si basses ? L’année 2016 s’annonce encore très bonne sur les marchés de taux en zone euro, avec des performances positives de + 5 % en moyenne boostées par les mécanismes d’assouplissement quantitatifs partout dans le monde. Les obligations indexées à l’inflation ne sont pas en reste, car la composante taux a bien compensé le comportement aléatoire et décevant des chiffres d’inflation. Alors faut-il continuer d’investir sur les taux à la veille d’un resserrement monétaire de la Fed et d’une possible contagion sur les taux d’intérêt ?

La réponse est oui, mais à condition de diversifier l’exposition géographique afin de bénéficier des divergences de politiques monétaires et des différentiels de cycles de croissance et d’inflation. L’autre argument consiste à favoriser les maturités courtes pour les actifs risqués, comme le haut rendement et plus généralement le crédit, car les primes de risque sont comprimées à l’extrême.

Aussi, il nous paraît préférable d’être tactique dans un contexte de liquidité très critique plutôt que de choisir des stratégies directionnelles.

Notre sélection obligataire pour cette fin d’année met l’accent sur les fonds à duration courte, qui ont une exposition géographique internationale et qui investissent sur le crédit et l’inflation.

Plus que jamais, il faudra privilégier les fonds flexibles à faible duration et rester tactique pour endiguer la hausse des taux tant attendue et compenser les rendements négatifs des fonds monétaires.

Jérôme Broustra

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