Selon la dernière enquête Henderson Global Dividend (HGD), les dividendes ont augmenté d’à peine 0,1 % à l’échelle mondiale en 2016, pour atteindre 1 154 milliards de dollars US. Quatre éléments expliquent ce faible résultat. En premier lieu, la croissance des dividendes aux Etats-Unis, qui représentent deux cinquièmes de la masse mondiale, a fortement ralenti. Ensuite, les dividendes au Royaume-Uni, en Australie et dans les pays émergents se sont sensiblement contractés par rapport à 2015. Troisièmement, le dollar américain s’est apprécié et les dividendes distribués ailleurs dans le monde ont donc été convertis en dollars à un taux moins favorable. Enfin, les dividendes extraordinaires ont diminué par rapport à l’année précédente.
«L’année 2016 a vu un essoufflement de la croissance des dividendes aux Etats-Unis, mais une accélération en Europe. Certaines régions asiatiques affichent une forte expansion, à l’opposé du Royaume-Uni… Les perspectives de croissance économique apparaissent plus encourageantes en 2017. La nouvelle Administration en place à la Maison-Blanche a promis d’augmenter les dépenses et de réduire l’imposition des sociétés, ce qui devrait avoir une incidence positive sur les bénéfices des sociétés américaines. Par ailleurs, la confiance des sociétés s’améliore également dans la zone euro. La hausse des cours du pétrole et des autres matières premières dopera les résultats de sociétés connues pour leur propension à verser de gros dividendes et permettra de rétablir progressivement la situation dans ces secteurs qui ont été extrêmement secoués», explique Alex Crooke, Head of Global Equity Income chez Henderson Global Investors.
