Etude

La génération Y s’intéresse aux critères ESG

Publié le 13 décembre 2016 à 15h41    Mis à jour le 5 janvier 2017 à 10h00

funds.fr

Le troisième volet de l’étude «Schroders Global Investor Study 2016», réalisée auprès de 20 000 investisseurs individuels dans 28 pays, dont 1 000 en France, montre que la génération Y (18 à 35 ans) est plus susceptible d’accorder de l’importance aux critères environnementaux, sociaux, et de gouvernance (ESG) que les investisseurs particuliers plus âgés (36 ans et plus).

Les facteurs ESG tels que la gouvernance d’entreprise, la responsabilité sociale et les problématiques d’impact environnemental, tels que la pauvreté dans le monde et le changement climatique, sont tous significativement plus importants pour la génération Y que pour les générations plus âgées dans les décisions d’investissement. Les avis entre les deux tranches d’âge diffèrent le plus sur les sujets concernant les enjeux sociaux au niveau global, tels que la pauvreté et le changement climatique. La génération Y les classe en moyenne comme très importants, à 7,2/10, contre 6,4/10 pour les investisseurs plus âgés. L’étude montre également que les 18-35 ans sont plus enclins à retirer leurs investissements des entreprises ayant de mauvais critères ESG, notamment pour celles associées à l’industrie de l’armement, ou celles ayant des liens avec des régimes autoritaires.

En France, les écarts d’importance entre les générations sont plus marqués que dans le reste du monde. En effet, les investisseurs de la génération Y sont plus sensibles au changement climatique (7 % de plus de la génération Y liquideraient ces positions) et à l’actualité défavorable d’une entreprise, qui sont les principales raisons pour lesquelles ils solderaient leurs positions sur ces sociétés tandis que les 36 ans et plus sont plus sensibles aux entreprises en lien avec des régimes répressifs ou avec l’industrie de la pornographie/du sexe (10 % de plus des 36 + se sépareraient de ces positions).

En France, toujours, 38 % de la génération Y renonceraient catégoriquement à investir dans des sociétés en lien avec la production ou la vente d’armes, 35 % dans des sociétés ayant un mauvais historique en matière de responsabilité sociale et 34 % dans des sociétés en lien avec des régimes répressifs.

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