Enquête

Robo advisors et ETF séduisent les «Millenials»

Publié le 26 avril 2016 à 11h16    Mis à jour le 2 mai 2016 à 14h51

Legg Mason a publié la quatrième édition de son enquête mondiale sur les investissements menée auprès d’un panel de 5 370 investisseurs fortunés (High Net Worth Investors) dans 19 pays, de décembre 2015 à janvier 2016. Pour la première fois depuis son lancement, des investisseurs de plus de 40 ans (ou «seniors») et des investisseurs issus de la génération Y, ou «Millenials» (18-39 ans), ont été interrogés. Des comparaisons intéressantes ont pu être établies entre les deux tranches d’âge concernant les attitudes des investisseurs, les principaux facteurs affectant leurs décisions d’investissement et les raisons de leur comportement d’investissement.

Selon l’enquête, plus de 60 % des investisseurs français sont optimistes pour leurs investissements en 2016. Si l’on ne se concentre que sur la fraction la plus âgée des investisseurs, ils ne sont plus que 51 % à afficher un tel optimisme. Une large majorité (79 % pour les investisseurs «Millenials» et 62 % pour les investisseurs d’âge mûr) a toutefois estimé, entre décembre et janvier, que le moment était opportun pour investir dans les marchés, compte tenu de la correction sur les marchés depuis le printemps 2015.

Il ressort par ailleurs de cette enquête que plus des trois quarts des investisseurs «Millenials» ne sont pas opposés à l’idée d’avoir recours à des robo-advisors, contre seulement un tiers des investisseurs d’âge mûr. Cette réticence manifestée par les investisseurs de plus de 40 ans à l’égard des robo-advisors s’explique par le fait que ces derniers ont l’habitude de travailler avec des conseillers financiers ou de gérer eux-mêmes leurs investissements, ce qui les rend moins prédisposés à ce nouveau type de plateforme de conseil.

Le degré de confiance exprimé par les investisseurs «Millenials» dans les services financiers plus «robotisés» ou systématiques s’illustre également dans l’écrasante majorité de «Millenials» (97 %) investis dans des ETF, qui composent 34 % de leurs portefeuilles en moyenne ; un chiffre à comparer aux 86 % d’investisseurs européens en moyenne dont les portefeuilles sont investis à 29 % dans des ETF. En fait, les investisseurs «Millenials» français sont même les plus investis en actions (à égalité avec les investisseurs suédois), avec une allocation de 22 % dans leur portefeuille. La majorité des investisseurs français (86 %) favorise malgré tout un accès traditionnel aux marchés, estimant que les autres méthodes d’investissement sont parfois plus risquées.

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