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Où investir

Encore du potentiel pour les obligations indexées sur l’inflation

Publié le 10 février 2017 à 15h05    Mis à jour le 10 février 2017 à 17h01

Audrey Spy

Si, en quelques mois, l’inflation a fortement rebondi dans les économies développées, cette tendance devrait encore se poursuivre cette année. Dans ce contexte, les obligations indexées sur l’inflation conservent de l’attrait, même si ce type d’investissements nécessite d’effectuer les bons arbitrages entre les zones géographiques.

1,4 % en France, 1,9 % en Allemagne, 2,65 % en Belgique, 3 % en Espagne… L’ensemble des économies développées européennes a connu un rebond spectaculaire de l’inflation en janvier. Si la hausse des prix à la consommation a été beaucoup plus forte qu’attendue en début d’année, elle n’a pas surpris outre mesure.

Cette tendance s’inscrit en effet dans la lignée de la reprise de l’inflation entamée depuis plusieurs mois aux Etats-Unis. L’inflation annuelle américaine s’élevait à 2,1 % fin décembre, soit un plus haut depuis trois ans. «Nous entrons en effet dans une période de normalisation de l’inflation, explique Jonathan Baltora, gérant chez AXA Investment Managers. Après avoir atteint des points bas l’an passé, les prix sont en train de remonter progressivement pour retrouver des niveaux reflétant mieux la conjoncture économique.»

Un rebond du prix de l’énergie

Ils prennent notamment en compte le rebond du prix de l’énergie. «Début 2016, l’inflation a atteint un point bas aussi bien en zone euro qu’aux Etats-Unis en raison de la baisse du prix du baril de pétrole, qui est passé en deux ans de 100 dollars à seulement 26 dollars, rappelle Christophe Dehondt, gérant chez CPR Asset Management. La chute du cours de l’or noir s’est mécaniquement répercutée sur l’inflation, à tel point qu’un scénario de déflation, c’est-à-dire de baisse généralisée des prix, était envisagé.» Cette crainte ne s’est finalement pas matérialisée et s’est même largement éloignée, compte tenu de la remontée du prix du baril de pétrole.

L...

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