Premium

Technique de gestion

Le swing pricing démarre en France

Publié le 31 octobre 2014 à 14h53

Audrey Spy

Autorisée depuis cet été, cette méthode antidilutive fait son apparition dans les outils utilisés par les gérants de fonds de droit français. Ellipsis AM vient d’ailleurs de la mettre en place pour des produits obligataires.

Utilisée depuis longtemps par des fonds anglo-saxons ou luxembourgeois, cette méthode de calcul, qui permet de faire régler les frais de transaction journaliers issus des souscriptions et rachats uniquement par les investisseurs entrants et sortants et non par les porteurs de parts existants, a seulement été autorisée en France cet été. «L’Association française de la gestion financière (AFG) a demandé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) la possibilité de mettre en place ce mécanisme permettant de réduire, pour les porteurs présents dans le fonds, le coût de réaménagement du portefeuille lors de mouvements importants de passif, commente Eric Pagniez, délégué général adjoint de l’AFG. Mais les discussions ont pris du temps car il fallait également s’entendre sur les modalités techniques ainsi que sur le traitement comptable avec l’Autorité des normes comptables (ANC). En outre, l’AMF nous a demandé, au préalable, de rédiger une charte de bonne conduite sur le swing pricing.»

Publiée en juin dernier, celle-ci a permis de mieux encadrer cette pratique, qui vient tout juste d’être retenue par Ellipsis Asset Management. La filiale d’Exane figure ainsi parmi les premiers acteurs français à l’avoir mis en place, avec le soutien technique de Société Générale Securities Services, pour quatre de ses fonds obligataires représentant 1,5 milliard d’euros, soit les deux tiers de ses encours. «Nous appliquions déjà historiquement un mécanisme antidilutif au sein de nos fonds en...

Dans la même rubrique

« IFRS 9, un an après »

Entretien avec Xavier-André Audoli, responsable de la gestion multi-actifs assurantielle chez Ostrum...

Abonnés La part des actions diminue chez les assureurs au profit des obligations

Si au vu de leur taille,  les investissements dans les actions des compagnies d’assurances semblent...

Abonnés « Toute réforme qui encourage la détention d’actions est la bienvenue, car elles sont essentielles au financement de l’économie. »

Questions à Olivier Héreil, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif en charge de la gestion...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…