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Scénario noir sur les marchés

Les craintes sont-elles fondées ?

Publié le 5 février 2016 à 17h27    Mis à jour le 15 février 2016 à 15h49

Catherine Rekik

Les investisseurs anticipaient une année difficile et volatile sur fond de divergences des politiques monétaires, mais sans imaginer pour autant un mois de janvier aussi chaotique durant lequel les principaux indices mondiaux ont plongé.

Si les avis sont partagés sur la croissance américaine, sur la capacité de la Chine à gérer la transition de son modèle économique ou sur le point bas passé ou à venir du prix du pétrole, une certitude s’impose : la croissance mondiale va rester faible en 2016. Pimco table ainsi «sur une croissance mondiale de l’ordre de 2,6 % cette année, dans un contexte de convergence des grandes économies», soit 0,8 point en dessous de la prévision du FMI revue à la baisse mi-janvier.

Le gestionnaire d’actifs anticipe une croissance comprise entre 2 % et 2,5 % pour l’économie américaine et autour de 1,5 % pour la zone euro.«La Chine devrait, elle, enregistrer une croissance d’environ 6 % et une inflation globale autour de 2 %.» Pour d’autres économistes ou stratèges, hors risques majeurs, la croissance économique mondiale devrait être équivalente à celle de 2015, autour de 3 %.

En ce début d’année, la Chine fait peur. L’économie chinoise, dont la croissance est à son plus bas depuis vingt-cinq ans, représente 15 % du PIB mondial en dollar et ses soubresauts affectent la plupart des pays émergents, dont le poids dans l’économie mondiale est d’environ 40 %. Philippe Ithurbide, directeur de la recherche, stratégie et analyse, et Didier Borowski, responsable de la macroéconomie chez Amundi, rappellent toutefois que le ralentissement en Chine n’a rien de nouveau. «L’économie, qui est au beau milieu d’une crise de surcapacité, va continuer de ralentir… Cependant, la bonne nouvelle est qu’un...

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