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Relations gérants-entreprises

L’Esma veut revoir la facturation des brokers

Publié le 7 novembre 2014 à 16h17

Sandra Sebag

Pour avoir accès au management des sociétés, les gérants passent souvent par l’intermédiaire des brokers. Un service dont la facturation pourrait être revue si les recommandations de l’Esma dans le cadre de la directive Mif 2 sont adoptées.

La consultation soumise au public au printemps dernier par l’Esma, le régulateur des marchés européen, sur la directive MIF 2 a suscité de vives réactions. Parmi les points de discorde, le financement de la recherche n’en est pas un des moindres. Actuellement, il n’est pas dissocié des frais de courtage. Elle est de ce fait payée par les souscripteurs des fonds dans le cadre des frais de gestion. Cependant, les épargnants n’ont pas forcément conscience du contenu précis de ces derniers. L’Esma veut ainsi, dans le cadre de cette nouvelle réforme, améliorer l’information des souscripteurs, mais aussi que les sociétés de gestion contribuent sur leur propre compte d’exploitation au financement de la recherche. Le régulateur propose donc de distinguer deux types de recherche : la recherche dite générale, qui sert à la gestion au quotidien des fonds et la recherche spécifique ou ad hoc utilisée par les gérants pour se mettre à jour. La première pourra continuer à être facturée in fine aux clients finaux, tandis que la seconde qui devra être payée par les sociétés de gestion elles-mêmes (voir Option Finance du 22 septembre). Si les débats se sont focalisés sur la recherche produite par les analystes employés par les courtiers, elle n’est pas la seule concernée par cette nouvelle distinction. Le corporate access, c’est-à-dire les rencontres organisées par les brokers entre le management des entreprises et les sociétés de gestio...

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