Premium

Parole d’expert

«Notre modélisation du PIB aide à anticiper les notations souveraines»

Publié le 27 mai 2016 à 18h04

Communiqué

Quelle est la spécialité de Grizzly Responsible Investment ?

Valéry Lucas-Leclin, président fondateur de Grizzly Responsible Investment, analyste ISR : Grizzly RI est une société de recherche quantitative dans le domaine de l’ISR. Le terme quantitatif a son importance car il présente un double avantage conséquent : il permet de traiter tout un univers de données plus vaste et rend les analyses plus objectives. C’est un point important si on veut essayer de limiter les éventuels biais liés à l’affect dans les analyses, sur le plan social ou le plan environnemental. De manière plus générale, c’est aussi une approche qui permet de prendre en compte de manière plus objective des facteurs de risque maintenant au premier plan, tels que ceux liés aux changements climatiques et à la transition énergétique. L’ISR doit sans cesse se renouveler.

Pourquoi vous attaquez-vous au calcul du produit intérieur brut ?

Valéry Lucas-Leclin : Cela fait des années que le PIB est discuté comme indicateur de mesure de la richesse. D’ailleurs, en 1990, les Nations unies ont créé l’indicateur de développement humain afin de le compléter. Avec notre partenaire Beyond Ratings, nous pensons qu’il y a un optimum à trouver entre la richesse générée telle qu’on la connaît actuellement et l’état social et environnemental des pays. La création de richesse dans un environnement de plus en plus dégradé est-elle durable ? Est-ce encore de la vraie création de richesse ? Dans cette perspective, et grâce aux techniques de régression, nous modélisons un PIB ajusté pour chaque pays et une note ajustée pour chacun d’entre eux, sur la base de...

Dans la même rubrique

« IFRS 9, un an après »

Entretien avec Xavier-André Audoli, responsable de la gestion multi-actifs assurantielle chez Ostrum...

Abonnés La part des actions diminue chez les assureurs au profit des obligations

Si au vu de leur taille,  les investissements dans les actions des compagnies d’assurances semblent...

Abonnés « Toute réforme qui encourage la détention d’actions est la bienvenue, car elles sont essentielles au financement de l’économie. »

Questions à Olivier Héreil, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif en charge de la gestion...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…