Premium

Sylvie Terris, directrice générale déléguée, Agrica Epargne

«Nous allons mettre en place une nouvelle politique d’allocation tactique»

Publié le 19 mai 2017 à 14h55    Mis à jour le 24 mai 2017 à 10h12

Propos recueillis par Audrey Spy

La société de gestion du groupe de protection des salariés du monde agricole, qui gère 2,4 milliards d’euros, a plusieurs chantiers en cours. Fonctionnant depuis toujours uniquement à travers la multigestion, elle continue à réduire le nombre de ses gestionnaires et envisage de réinternaliser une partie de la gestion actions du groupe Agrica.

Comment s’annonce l’année 2017 pour le groupe Agrica et en particulier pour Agrica Epargne ?

L’année 2017 constitue une année de transition pour Agrica. D’abord, ce groupe de protection sociale des salariés du monde agricole est actuellement en phase de réflexion finale pour s’adosser à un autre opérateur. Pour rappel, l’article 8 de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 13 mars 2013 pose une obligation de rapprochement aux groupes de protection sociale dont l’activité retraite complémentaire représente moins de 10 % de l’activité des régimes Agirc-Arrco. Or aujourd’hui, Agrica, qui gère au total 7 milliards d’euros dont 1 milliard pour l’Arrco, fait encore partie des petits acteurs qui n’ont pas encore fusionné. En mars 2016, l’instance de coordination Agirc-Arrco-CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance) a invité le groupe à exprimer sa position quant au rapprochement de ses institutions de retraite complémentaire. Un appel à candidatures a donc été lancé l’an passé pour instaurer un rapprochement avec un grand groupe, le conseil d’administration d’Agrica devant donner sa réponse définitive dans les prochaines semaines. Quatre opérateurs sont en lice, à savoir AG2R La Mondiale, Humanis, Klésia et Alliance Pro (regroupement de Pro BTP, Audiens, B2V, IRP Auto et Lourmel).

En parallèle, le groupe est en train de revoir l’ensemble des mandats de gestion qu’il confie à sa filiale société de gestion, Agrica Epargne, ainsi qu’à ses partenaires tiers historiques, Amundi et Groupama Asset Management. L’idée n’est pas de remettre à plat l’ensemble de la...

Dans la même rubrique

« IFRS 9, un an après »

Entretien avec Xavier-André Audoli, responsable de la gestion multi-actifs assurantielle chez Ostrum...

Abonnés La part des actions diminue chez les assureurs au profit des obligations

Si au vu de leur taille,  les investissements dans les actions des compagnies d’assurances semblent...

Abonnés « Toute réforme qui encourage la détention d’actions est la bienvenue, car elles sont essentielles au financement de l’économie. »

Questions à Olivier Héreil, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif en charge de la gestion...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…