Fonds actions

Dorval Manageurs Europe

Publié le 3 juin 2019 à 17h59    Mis à jour le 30 juin 2021 à 11h33

Dorval Manageurs Europe est un fonds de stock picking, dont la sélection des titres est basée sur l’analyse concrète de la qualité des dirigeants et du tandem «manageur-entreprise», afin d’identifier ceux qui sont susceptibles d’offrir aux actionnaires un supplément de croissance dans la durée.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Selon Dorval AM,  les sociétés qui intègrent le portefeuille présentent un potentiel de croissance des bénéfices nettement supérieur à celui de leurs comparables et/ou aux attentes des analystes, et affichent des multiples de valorisation boursière attrayants au regard de ce potentiel de croissance.

Cette stratégie est éprouvée depuis de nombreuses années. La gamme Dorval Manageurs comprend en effet cinq fonds, dont le premier – qui a été lancé en 2005 et qui est centré sur la France – est noté cinq étoiles par Morningstar1 sur dix ans.

L’univers d’investissement de ce fonds éligible au PEA est très large, puisqu’il peut investir dans l’ensemble de l’Europe, y compris au Royaume-Uni et dans toutes les tailles de capitalisations boursières. «Cette latitude que nous avons nous permet de nous positionner très en amont sur de beaux dossiers, se félicite Stéphane Furet, directeur général délégué en charge de la gamme Manageurs et co-gérant du fonds. C’est par exemple le cas avec Solutions 302, qui fournit des solutions liées aux nouvelles technologies,  et avec S&T, une valeur autrichienne dans l’internet of things (IoT).» 

Le processus de gestion

Le processus de gestion commence par une analyse macroéconomique. L’équipe de gestion de Dorval Asset Management, composée au total de dix collaborateurs, compte trois allocataires. 

Avec ce scénario central en tête, les gérants identifient les thématiques d’investissement qui vont, selon eux, bénéficier d’un surcroît de croissance. Ces thématiques sont transversales et peuvent donc profiter simultanément à plusieurs secteurs (à titre d’exemple, la numérisation de l’économie concerne à la fois les activités de services, la consommation, l’industrie 4.0, etc.).

L’étape suivante consiste à appliquer le filtre «manageurs», dont le fonds tire son nom. L’objectif est de trouver les dirigeants capables de générer un surcroît de croissance mais aussi de rentabilité par rapport aux attentes des analystes. Ceux-ci sont donc jugés à la fois sur leurs qualités de développeurs (clairvoyance stratégique, sens de l’innovation, capacité d’adaptation, maîtrise de la croissance externe, etc.) et sur leurs qualités de gestionnaires (culture de la marge, respect des engagements financiers…). «Pour ces deux premiers critères de sélection, la note attribuée est la moyenne des notes données par les sept membres du comité interne (quatre gérants actions européennes et trois analystes buy-side), détaille Stéphane Furet. Depuis cette année, nous avons introduit un troisième critère, le respect des principes environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), pour lequel nous nous appuyons sur deux prestataires, ISS (Institutional Shareholder Services) et Vigeo.» Les qualités de développeurs et de gestionnaires comptent chacune pour 40 % de la note globale, et les critères extra-financiers représentent les 20 % restants. 

A noter : les dirigeants sont classés en quatre catégories : les bâtisseurs (la catégorie reine, qui regroupe les manageurs ayant un projet de long terme), les dauphins, les héritiers et les parachutés.

400 dirigeants figurent dans la base de l’équipe de gestion, et cette dernière établit chaque année environ 600 contacts avec des équipes dirigeantes.

Dernière étape du processus : les gérants, qui suivent une approche GARP, sélectionnent les entreprises présentant le meilleur couple croissance des profits/valorisation.

Ce processus aboutit à la construction d’un portefeuille concentré comprenant en moyenne une quarantaine de valeurs. «Dorval Manageurs Europe étant un fonds à convictions fortes, il est investi dans un nombre limité de titres», justifie Stéphane Furet.

La société de gestion

Agréée par l’AMF depuis 1993, la société de gestion Dorval Asset Management est affiliée de Natixis Investment Managers, qui détient 50,3 % de son capital, le solde étant détenu par les dirigeants et les salariés.

L’offre de Dorval Asset Management, composée de dix fonds, est commercialisée par la plate-forme internationale de distribution de Natixis Investment Managers, ainsi que par les réseaux bancaires français du Groupe BPCE. Au 31 décembre 2019, Dorval Asset Management gérait près de 1,6 milliard d’euros en OPCVM et mandats de gestion.

L’équipe de 26 collaborateurs applique une gestion active et de conviction. Elle dispose d’une double compétence en allocation d’actifs et en stock picking, et d’une expertise reconnue en matière de stratégies flexibles (à travers la gamme de fonds Dorval «Convictions») et sur les actions européennes (gamme Dorval «Manageurs»). 

1. Toute référence à un classement, une notation ou une récompense ne donne aucune garantie quant à de futurs résultats sur les performances et n’est pas constante dans le temps.

2. En fonction des anticipations de l’équipe de gestion. Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de l’auteur référencé. Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.

Les convictions de l’équipe de gestion

Le gérant, Stéphane Furet est fondateur de Dorval Asset Management et directeur général délégué en charge de la gamme Manageurs. Diplômé de l’ESLSCA Business School en 1985, puis du Centre de formation à l’analyse fi nancière en 1990, il a créé Dorval Asset Management en 2004, afi n de proposer aux clients une gestion de fonds fidèle à ses convictions. Il gère le fonds Dorval Manageurs Europe avec Louis Bert, directeur général délégué en charge de la gamme Convictions. L’an passé, vous avez fait évoluer votre processus de gestion pour y intégrer de manière formelle un filtre ESG…

Nous avons en effet souhaité que les critères extra-financiers entrent dans la composition de la note globale que nous attribuons aux manageurs, sans dénaturer notre process. Les qualités de développeurs et de gestionnaires des dirigeants pèsent chacune à hauteur de 40 % dans cette note, le respect des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance entrant en compte pour les 20 % restants. 

Preuve de notre engagement sur ces questions, nous avons, l’an dernier, participé à hauteur de 97 % aux votes lors des assemblées générales des sociétés dans lesquelles nous avons investi. Nous avons également mis en place une politique d’accompagnement très active en matière d’ESG pour toutes les sociétés dont nous détenons plus de 3 % du capital. Notre but, dans le cadre de notre gestion européenne, est de prendre des décisions d’investissement responsables en tenant compte de critères extra-financiers et aussi d’inciter au progrès à l’occasion des assemblées générales et au travers de dialogues constructifs et réguliers avec les sociétés. Nous travaillons d’ores et déjà à créer une nouvelle gamme de fonds ouverts pour apporter une réponse aux enjeux sociétaux en mettant à disposition notre connaissance des entreprises et des entrepreneurs qui apportent des solutions innovantes et durables.

Quel bilan dressez-vous de l’année 2019 ?

Les performances du fonds ont été plutôt décevantes, notre approche GARP nous ayant pénalisés. Dans un contexte de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, les investisseurs ont privilégié la croissance visible, quel que soit son prix. Pour notre part, nous avons préféré rester à l’écart de ces sociétés que nous jugions déjà bien valorisées mais qui ont malgré tout continué à progresser en Bourse. Cette approche nous a donc privés d’un moteur de performance.

Avez-vous infléchi la composition du portefeuille ?

La numérisation de l’économie, qui représente plus de 20 % du fonds, reste notre première thématique d’investissement. Néanmoins, nous avons initié un certain nombre de positions au quatrième trimestre 2019. 

Nous avons notamment réintroduit des valeurs financières, car nous estimons notamment que la réglementation européenne va être allégée pour le système financier et que le risque de baisse des taux longs est désormais limité, ainsi que des valeurs dans le secteur de l’énergie – avec notamment le leader européen de l’inox Aperam – dans la perspective d’une reprise progressive de l’activité. 

Par ailleurs, la remontée de la livre sterling nous a incités à prendre des positions au Royaume-Uni, marché dont nous étions absents. Il représente désormais 10 % du portefeuille, avec des banques et des valeurs comme Ryanair et EasyJet. Compte tenu de la baisse du prix du pétrole et d’une reprise des prix, les profits de ces deux compagnies aériennes low cost sont bien orientés. L’activité devrait profiter aussi du fait que les Britanniques regagnent du pouvoir d’achat grâce à l’appréciation de la devise. Enfin, signalons l’entrée de LVMH dans les dix premières positions du fonds. La valorisation du groupe de luxe reste selon nous tout à fait correcte, si l’on prend en considération son statut de leader mondial du secteur et son potentiel de croissance, notamment grâce aux acquisitions relutives. Notre portefeuille, qui est pleinement investi, reste donc bien diversifié en matière de thématiques.

Code ISIN part R (C) EU : FR0011038785
Code ISIN part I (C) EU : FR0011059302

Forme juridique : FCP français 

Société de gestion :
Dorval Asset Management

Gérant : Stéphane Furet et Louis Bert

Indicateur de référence :
MSCI PAN EURO dividendes nets réinvestis

Date de lancement : 30 juin 2011

Encours sous gestion :
257 millions d'euros au 31/12/2019

Investisseurs

Profil investisseur, parts I et R :
tous souscripteurs

Durée de placement recommandée : cinq ans

Performance

Objectif de performance : Privilégier les titres de toutes capitalisations sous-évaluées vis-à-vis du concept de croissance à un prix raisonnable : GARP, sur une durée minimale de placement recommandée de cinq ans, via des investissements en actions de sociétés de pays de l'Union européenne en surperformant l'indice MSCI PAN EURO NR calculé dividendes nets réinvestis.

Performance nette
annualisée part R :
Sur un an : 9,6 %
Sur trois ans : - 2,1 %
Sur cinq ans : 4,4 %
Depuis la création du fonds : 7,1 %

Performance nette
annualisée part I :
Sur un an : 10,6 %
Sur trois ans : - 1,3 %
Sur cinq ans : 5,3 %
Depuis la création du fonds : 7,9 %

Frais 2018

Frais de gestion courants : part R, 2,28 %

Frais de gestion courants : part I, 1,38 %

Frais de souscription : 2 % max. non acquis au fonds

Commission de surperformance : En cas de performance positive, 20 % de la surperformance de l'OPCVM par rapport à l'indicateur de référence.

Frais de rachat : néant

Risques

6 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DICI - Document d'information clé pour l'investisseur)

Ce fonds est classifié «catégorie 6» en fonction du type de gestion discrétionnaire mis en ?uvre par DORVAL Asset Management axé sur une forte exposition aux marchés actions de l'Union européenne.
Dorval Manageurs Europe permet de profiter du potentiel de performance des marchés financiers en contrepartie d'une certaine prise de risque. Les risques liés à l'OPCVM sont : le risque de perte en capital, le risque des marchés actions, le risque de liquidité, le risque de change, le risque de taux, le risque de crédit et le risque lié à l'utilisation des produits dérivés, futures ou options. Le fonds ne bénéficie d'aucune protection ni garantie. Le capital initialement investi peut ne pas être intégralement restitué.
La durée minimale de placement recommandée du fonds est de cinq ans, il est destiné aux investisseurs prêts à immobiliser leur capital sur une durée équivalente.

www.dorval-am.com/fr_FR/dorval-manageurs-europe

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