Obligations convertibles

LBPAM ISR Diversifié

Publié le 30 avril 2021 à 10h17    Mis à jour le 12 mai 2021 à 10h40

Afin de s’adapter aux différents profils de risque des investisseurs, La Banque Postale Asset Management (LBP AM) propose une gamme de deux fonds diversifiés, dont les encours avoisinent 2 milliards d’euros au 31 mars 2021 : LBPAM ISR Diversifié, au profil équilibré, et LBPAM ISR Diversifié Plus, au profil plus dynamique.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Ces deux fonds se présentent comme des solutions clé en main pour les clients qui n’ont ni le temps ni l’expertise pour gérer activement leur allocation. Tous deux sont gérés au sein du pôle multi-actifs et performance absolue du gestionnaire d’actifs selon la même approche. « Les deux fonds sont gérés de manière flexible selon une approche de risque, indique Rozenn Le Caïnec, codirectrice du pôle de gestion. Cela signifie que l’allocation peut évoluer significativement en fonction de nos vues de marché. En effet, les deux fonds ont une volatilité cible moyenne à cinq ans, et donc un budget de risque de moyen terme, ce qui permet de construire les allocations mensuelles. » Concrètement, cela signifie que la volatilité cible sur cinq ans s’établit à 8 % pour LBPAM ISR Diversifié, et à 12 % pour LBPAM ISR Diversifié Plus (hors conditions exceptionnelles de marché). Ces deux produits permettent également aux investisseurs de donner du sens à leur épargne, puisqu’ils ont tous les deux obtenu le label ISR, ce qui implique qu’au moins 90 % des fonds dans lesquels ils sont investis sont eux aussi labellisés ISR ou respectent eux-mêmes les critères quantitatifs issus de ce label. « Même si la gestion est ouverte à des fonds extérieurs – par exemple dans le cas où une classe d’actifs n’est pas gérée en interne –, nous privilégions les fonds maison car ils répondent à la méthodologie ISR de LBP AM, baptisée GREaT (pour gouvernance, ressources, transition énergétique et économique et territoires), qui accorde notamment une place importante au développement des territoires », fait valoir Rozenn Le Caïnec.


Le processus de gestion

L’univers d’investissement des deux fonds est très large, puisqu’il s’étend au monde entier, sur toutes les classes d’actifs (petites et grandes capitalisations boursières pour les actions, obligations investment grade et high yield et dette émergente en ce qui concerne les obligations, etc.). Seules leurs contraintes de risque diffèrent, puisque l’exposition aux actions, qui est comprise entre 0 et 60 % pour LBPAM ISR Diversifié, peut monter jusqu’à 100 % pour LBPAM ISR Diversifié Plus. Les deux fonds ne répondent à aucune allocation cible prédéfinie. Ainsi, ils peuvent tout à fait ne pas être du tout investis dans une classe d’actifs ou dans un segment de marché dont les perspectives ne seraient pas attrayantes à un moment donné, selon l’analyse de la société de gestion. La construction des portefeuilles part donc d’une page blanche à chaque revue mensuelle de portefeuille. La première étape consiste à définir les vues structurantes à un horizon d’un an sur tous les segments d’investissement (classes d’actifs, zones géographiques, secteurs, etc.) à partir d’une analyse macroéconomique et de marché. Ces vues permettent de donner un cap à suivre pour structurer les portefeuilles, en fonction des rentabilités attendues pour les différentes classes d’actifs.

Pour construire les portefeuilles cibles annuels, les équipes de gestion s’appuient sur des outils quantitatifs d’aide à la décision, développés en interne. Ceux-ci permettent d’intégrer les risques et les interactions des différents investissements envisagés, et ainsi d’optimiser le couple risque/rendement. La gestion des deux fonds est 100 % discrétionnaire et liée aux principales convictions de marchés de LBP AM. La gestion, qui suit une logique ISR, s’inscrit dans le long terme, mais elle se caractérise également par une grande flexibilité. Aussi, si le fonds de portefeuille est relativement stable, afin de permettre aux convictions des équipes de gestion de créer de la valeur au fil du temps, le recours aux instruments de couverture et aux produits dérivés permet de faire preuve de réactivité. « Cela nous permet de renforcer de manière opportune l’exposition à un risque lorsque les marchés sont haussiers ou, à l’inverse, de la réduire quand ils sont sous tension, explique Samuel Colin, gérant gestion diversifiée et multigestion. Mais cela nous permet également, dans les phases d’incertitudes qui ne permettent pas à notre scénario central de se matérialiser, de jouer les scénarios alternatifs, et notamment le scénario négatif, afin de gérer le risque de baisse. »


La société de gestion

La Banque Postale Asset Management (LBP AM) est le gérant de conviction multi-expertise leader de l’ISR en France, dont la mission est de permettre à chacun d’être acteur d’une finance durable. La Banque Postale Asset Management gère près de 51,8 milliards d’euros d’actifs au 31 décembre 2020. Combinant connaissance fine du marché français et ambition d’un développement en Europe, LBP AM s’appuie sur quatre pôles d’investissement : actions par sa filiale Tocqueville Finance, actifs réels et privés, multi-actifs et performance absolue, stratégies quantitatives. A ses clients investisseurs institutionnels, assureurs, mutuelles, grandes entreprises et distributeurs externes, LBP AM propose une offre en fonds ouverts 100 % ISR, fonds dédiés et mandats. La Banque Postale Asset Management bénéficie d’un écosystème actionnarial et partenarial solide et riche de trois univers : la banque (La Banque Postale), la protection mutualiste (Malakoff Humanis) et l’assurance (Aegon Asset Management). 

Les convictions de l’équipe de gestion

La gamme est gérée au sein du pôle multi-actifs et performance absolue, codirigé par Rozenn Le Caïnec. Cette dernière a commencé sa carrière en 1993 comme gérante d’OPCVM monétaire, puis obligataire, puis diversifiée au Crédit Lyonnais Asset Management, puis a rejoint Natixis Asset Management au poste de gérante de portefeuilles diversifiés, puis d’adjointe au directeur de la gestion diversifiée benchmarkée. En 2010, elle a rejoint La Banque Postale Asset Management en tant que directrice des gestions diversifiées.

Le fonds LBPAM ISR Diversifié est cogéré par Samuel Colin et Delphine Arnaud. Le fonds LBPAM ISR Diversifié Plus est cogéré par Sidney Soussan et Nicolas Meusburger.


Comment la diversification se matérialise-t-elle à l’heure actuelle ?

Concernant le fonds LBPAM ISR Diversifié, nous avons modifié notre allocation à compter du mois de novembre 2020, en lien avec l’arrivée des vaccins.

Sur la partie actions, qui représente 36 à 37 % du portefeuille, nous avons diminué le biais croissance pour nous repositionner sur des fonds value, en Europe dans un premier temps, puis aux Etats-Unis. En termes de zones géographiques, nous préférons l’Europe (15 % de l’actif), avant tout pour des raisons de valorisation. Notre exposition aux marchés d’actions américains (10 %) se fait donc à travers un prisme value. Quant à l’Asie, nous privilégions le Japon (7 %), car les achats d’actions domestiques par la Banque du Japon soutiennent les cours de Bourse. Par ailleurs, nous cherchons à introduire de la convexité via des obligations convertibles.

En ce qui concerne l’exposition aux obligations, notre préférence va au crédit d’entreprise, surtout en Europe, plutôt sur le segment du high yield. Nous avons également commencé à nous positionner sur les taux longs américains après leur récente hausse, et nous pourrions accélérer le mouvement s’ils venaient à dépasser 2 %. Enfin, nous nous intéressons au crédit court (avec un horizon de douze à dix-huit mois) en alternative au monétaire. Nous sommes par conséquent positionnés sur toutes les maturités. Signalons par ailleurs que nous suivons de près l’évolution de l’inflation, pour laquelle nous anticipons un régime de croissance transitoire plutôt qu’une hyperinflation. Nous avons récemment soldé nos positions sur les obligations indexées sur l’inflation américaine, qui avaient bien rebondi, et nous préférons pour le moment attendre avant de prendre position sur l’inflation européenne.


Et en ce qui concerne le fonds LBPAM ISR Diversifié Plus ?

Le budget de risque de ce fonds étant plus élevé, il a un tropisme plus important vers les actions, qui représentent actuellement 55 % de l’actif. Toutefois, nous n’avons pas encore appuyé sur l’accélérateur pour cette partie actions, car la crise sanitaire crée de l’incertitude sur les marchés. Si les actions européennes restent dominantes (18 %), nous avons néanmoins réduit leur poids car ces incertitudes sont plus marquées sur le Vieux Continent, où la pandémie reste pour le moment plus active et où la diffusion des vaccins est plus lente. Sur cette partie européenne, nous avons une approche value et avons également introduit des small caps.

La partie obligataire est quant à elle réduite à 12 %, dont 4 % sur la dette émergente en dollars ; elle comprend également quelques positions sur le dix ans américain, ainsi que quelques obligations indexées sur l’inflation, dans lesquelles nous prenons progressivement nos bénéfices. Pour compléter ces moteurs de performances, nous avons également introduit quelques stratégies maison de performance absolue.

Propriétés du fonds

Code ISIN : FR0013370756 (part I)

Forme juridique : FCP de droit français

Société de gestion : La Banque Postale Asset Management

Gérants : Samuel Colin et Delphine Arnaud

Indicateur de référence :   Compte tenu de son objectif de gestion et de la stratégie d'investissement suivis, le FCP n'a pas d'indicateur de référence.

Date de lancement : 13 février 2018

Encours sous gestion : 1 215,88 Me au 9 avril 2021

Frais

Frais de gestion courants : 1,81 % de l'actif net

Frais de souscription : 6 % max

Commission de surperformance : néant 

Frais de rachat : néant

Performance

Objectif de performance : L'objectif du FCP est de mener sur un horizon de placement minimum de cinq ans une sélection d'OPCVM et de FIA, français ou européens, au travers d'une allocation flexible du portefeuille entre les classes d'actifs (actions et taux), et leurs zones géographiques, réalisée sur la base de critères financiers et selon une méthodologie ISR.

Performances annualisées au 16 mars 2021 :

? Sur un an : 13,77 %         

Investisseurs

Profil investisseur : tous souscripteurs, plus particulièrement les personnes morales

Durée de placement recommandée : cinq ans et plus

Risques

4 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DICI - Document d'information clé pour l'investisseur)

Le fonds est exposé à des risques spécifiques, notamment le risque de perte en capital, d'actions, de gestion discrétionnaire, de crédit, de taux, de change, de volatilité, et le risque lié à l'engagement sur les instruments financiers à terme.

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