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SSgA EMU Alpha Equity Fund I

Publié le 23 décembre 2013 à 17h32    Mis à jour le 10 mars 2014 à 16h04

Géré par State Street Global Advisors (SSgA), le fonds SSgA EMU Alpha investit dans les marchés actions de la zone euro. Son objectif est de réaliser une performance annuelle moyenne supérieure de 3 % à celle de l’indice MSCI EMU sur la période d’investissement recommandée.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Géré par State Street Global Advisors (SSgA), le fonds SSgA EMU Alpha investit dans les marchés actions de la zone euro. Son objectif est de réaliser une performance annuelle moyenne supérieure de 3 % à celle de l’indice MSCI EMU sur la période d’investissement recommandée. Grâce à une stratégie quantitative active, les gérants cherchent à identifier des titres offrant les meilleures caractéristiques en termes de valorisation, de croissance/qualité des bénéfices, et de momentum. La stratégie exploite les inefficiences de marché en mettant en œuvre un processus de sélection de titres très discipliné combiné à un contrôle rigoureux du risque.

«Notre stratégie quantitative est très transparente. Nos travaux de recherche visent à modéliser le schéma de pensée d’un analyste financier. Une fois ce travail de modélisation achevé, nous pouvons systématiser l’approche et répliquer ces analyses sur un univers de titres le plus large possible. Nous identifions ainsi, sur une base quotidienne, les titres les plus susceptibles de surperformer», expliquent Eric Chatron et Olivier Ekambi, les cogérants du fonds.

«Pendant les années de crise, nous avons considérablement accéléré notre effort de recherche afin de rendre nos modèles plus réactifs aux conditions de marché. Nous avons ainsi adjoint une composante dynamique à nos facteurs de stock-picking. Le but de ce nouveau facteur dynamique est d’adapter notre allocation de facteurs en fonction de l’environnement macroéconomique et financier. Nous construisons le fonds autour de trois “familles” de facteurs principales équiponderées – valorisation, qualité/croissance, momentum –, qui représentent 75 % de l’allocation. Le dernier facteur dynamique alloue les 25 % restant entre ces trois familles, en fonction des conditions des marchés. Ceci nous a permis de gagner en réactivité dans des environnements de marchés chaotiques et de profiter des points d’inflexion économique. Notre double approche bottom-up et top-down nous confère un caractère différentiant dans l’univers de la gestion actions quantitative.»

Cette approche permet également d’analyser un très large univers de valeurs sans induire de biais comportemental et, ainsi, de profiter de nombreuses opportunités de marché. «Nous analysons au quotidien environ 500 valeurs de la zone euro, précise l’équipe de gestion. Cela nous permet de sélectionner un large éventail d’idées et donc d’optimiser la diversification et la performance du portefeuille. Si nos portefeuilles détiennent un grand nombre de valeurs, ce n’est pas par manque de conviction : c’est pour réduire le risque spécifique à chaque titre. Nos convictions s’expriment en revanche dans les expositions marquées du fonds aux caractéristiques et facteurs de risque. Ensemble les différents moteurs de performance de notre process nous permettent de réaliser une sur-performance régulière aux soubresauts limités.»

Cette stratégie a permis au fonds de profiter du rebond des marchés depuis l’été 2012. A fin novembre, SSgA EMU Alpha affichait une progression brute de 25,61 % depuis le début de l’année, contre 22,36 % pour l’indice de référence.

La construction du portefeuille

L’univers d’investissement du fonds SSgA EMU Alpha est volontairement plus large que celui de l’indice MSCI EMU, avec environ 500 valeurs de la zone euro analysées contre un univers de référence composé de 240 titres.

«Notre construction de portefeuille vise à surpondérer les titres les mieux exposés aux quatre piliers du modèle (valorisation, croissance/qualité, momentum, composante dynamique) tout en contrôlant le niveau de risque du portefeuille par rapport à son indice de référence. Le stock-picking reste le moteur essentiel de notre processus quantitatif. Nous ne faisons pas de market-timing, et restons totalement investis en toutes circonstances. En revanche, nous nous autorisons des paris sectoriels et des paris pays dans une limite raisonnable.»

Au final, le portefeuille sera constitué de 80 à 120 valeurs, selon les configurations de marché. «Construire un portefeuille sur la base de critères diversifiés assure un turnover modéré, en moyenne de 70 % par an», ajoute l’équipe de gestion.

La société de gestion

State Street Global Advisors (SSgA), filiale de State Street Corporation, gère plus de 1 600 milliards d’euros d’actifs dans le monde au service des sociétés, des fondations, des fonds de dotations, de distributeurs externes, des institutions de retraites et d’autres investisseurs institutionnels. Offrant des capacités de gestion couvrant l’ensemble du spectre des approches d’investissement, SSgA est plus particulièrement reconnu pour son leadership en gestion indicielle et son expertise dans la génération d’alpha.

Les convictions de l’équipe de gestion

L’environnement de marché sera-t-il porteur en 2014 pour votre stratégie ?

Après avoir dû s’adapter ces cinq dernières années à des marchés dictés uniquement par des facteurs macroéconomiques et politiques, les investisseurs devraient, avec la dissipation du risque systémique et les prémices d’une reprise en Europe, pouvoir se concentrer à nouveau sur les fondamentaux des entreprises. Nous sommes donc confiants dans la capacité de notre modèle, qui repose à 75 % sur l’analyse fondamentale, à pouvoir optimiser les nombreuses inefficiences des marchés sur les valeurs dont le potentiel de croissance reste sous-évalué.

Ce d’autant plus que notre approche systématique permet de couvrir un très grand nombre de valeurs. Nous estimons également que nos moteurs de performance, à savoir la valorisation, la qualité de la croissance et le momentum, devraient fonctionner de manière synchronisée dans la période de reprise économique, même modérée, que nous connaissons.

Pourquoi avoir introduit une composante top-down dans votre sélection de titres ?

Nos travaux de recherche au cours des cinq dernières années se sont concentrés sur l’ajout de facteurs dynamiques visant à moduler nos critères de sélection de titres selon l’environnement macroéconomique et financier. En effet, notre modèle peut adapter la pondération des moteurs de performance en fonction de la phase du cycle économique, de l’environnement de volatilité ou du niveau des taux d’intérêt par exemple. Cette approche innovante nous apporte un avantage compétitif par rapport aux stratégies actions quantitatives classiques qui ont parfois tendance à souffrir lors des périodes de retournement cyclique. Nous avons par exemple bien négocié le rebond du style value de juin dernier et nous remarquons des similitudes intéressantes entre l’environnement qui semble se dessiner pour 2014 et la période 2004-2007, qui a été une période faste pour nos stratégies quantitatives.

Quels sont les autres atouts de votre stratégie pour gérer les risques de marché ?

La succession de crises depuis 2007 a douloureusement remis au goût du jour certaines catégories de risque : les variations de volatilité, la notion d’actifs sans risque mais également la résurgence, avec la crise de la dette en zone euro, du «risque pays» que l’on pensait disparu au sein de la zone euro. Nous avons fait beaucoup d’études en particulier durant cette période afin de rendre nos modèles toujours plus robustes. Pour prendre en compte cette notion de «risque pays», nous nous autorisons déjà dans la construction du portefeuille une déviation de +/- 5 % par rapport à la composition de l’indice de référence. Nous réfléchissons actuellement à renforcer notre processus sur ce risque spécifique.

Plus généralement, il convient de rester vigilant et de se préparer à de nouvelles crises éventuelles. La recherche fait partie intégrante de nos processus de gestion. Elle est réalisée par l’ensemble de nos stratégistes et analystes quantitatifs qui explorent d’ores et déjà de nouvelles voies. Il est essentiel d’analyser tout un éventail de risques, ce que, à notre avis, seule une approche systématique permet de faire de manière exhaustive.

Propriété du fonds

  • Code ISIN :Catégories d'actions :
    Actions PC (capitalisation) : FR0000026585
    Actions PD (distribution) : FR0000026577
    Actions IC (capitalisation) : FR0010867697
    Actions B (capitalisation) : FR0011422203
    Il est précisé que les actions de catégorie «I» concernent plus particulièrement les institutionnels et que les actions de catégorie «B» sont réservées aux institutionnels qui ont conclu un contrat de gestion ou un contrat jugé équivalent avec la société de gestion ou l'une de ses sociétés affiliées.
  • Forme juridique : SICAV de droit français constituée en France
  • Société de gestion : State Street Global Advisors France
  • Gérant : Eric Chatron et Olivier Ekambi
  • Indices de référence : MSCI EMU (dividendes nets réinvestis)
  • Eligible au PEA : Non
  • Date de création : 1/10/1991 - date de lancement de la stratégie 30/11/2003
  • Encours au 29/11/2013 : 218,8 M?

Investisseur

  • Profil investisseur : Le compartiment est ouvert à la fois aux investisseurs institutionnels et aux investisseurs individuels.
  • Durée de placement recommandée : > 5 ans

Frais

  • Frais de gestion max. : (PC, PD, IC) : 2 %, (B) : 5 %
  • Frais de gestion réels : Actions PC : 1,50 %   
  • Actions PD : 1,50 % , Actions IC : 0,65 % ,
  • Actions B : déterminés par les termes de l'accord qualifié applicable
  • Commission de surperformance : aucune
  • Frais de rachat : aucun

Performance

  • Objectif de performance :  L'objectif du Fonds consiste à surpasser la performance de l'indice MSCI EMU Index (net dividendes réinvestis) («l'Indice») de 3 % par an en moyenne.
    Performances depuis création de la stratégie (jusqu'au 30/11/2013) Brutes en EUR.
  • Depuis la création de la stratégie : 8 %
  • Performance cumulée sur 5 ans : ­
    - Fonds : 79,20 %
    - Indice de référence : 62,33 %
    - Surperformance : 16,87 %

Principaux risques

Risques : 7 sur une échelle de 1 à 7*

  • Risque de perte en capital
  • Risque de change
  • Risque de taux
  • Risque actions
  • Risque de crédit 

* Le Fonds est compris dans la catégorie de risque 7 car son rendement a connu historiquement des variations très élevées à la hausse comme à la baisse.

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