Didier Saint-Georges est membre du comité d’investissement de Carmignac. Il y est aussi membre du comité de développement stratégique.
L’international est depuis longtemps un axe majeur de développement pour Carmignac. Vous êtes désormais bien implantés dans la plupart des pays européens. Que représente l’international dans les encours ?
Carmignac s’est toujours distinguée par sa dimension internationale. A fin décembre 2017, Carmignac gérait 56 milliards d’euros, dont plus de 80 % pour le compte de clients étrangers. La société de gestion a connu plusieurs phases de développement et, après avoir consolidé ses positions en France, elle a été une des premières à ouvrir une filiale au Luxembourg, en 1999, pour en faire une plateforme d’expansion commerciale à travers l’Europe. Nous avons reproduit le modèle français en Europe, auprès des conseillers en gestion de patrimoine indépendants et des affiliés. Sur chacun de ces marchés, dès que notre présence auprès des distributeurs locaux a atteint une taille respectable, nous avons ouvert un bureau local. Nous avons désormais des implantations dans presque tous les pays d’Europe, Zurich étant l’un des derniers bureaux ouverts. Le potentiel de croissance est encore très important en Allemagne et en Grande-Bretagne, où la structure accueille également une partie de notre équipe de gestion.
Aujourd’hui, Carmignac est une entreprise européenne qui repose sur trois piliers : Paris, cœur historique de la société et des activités de gestion, Luxembourg, notre pôle de développement à l’international, et Londres, pour la gestion et le développement en Grande-Bretagne. La prochaine étape concerne le déploiement de notre offre en dehors de l’Europe.