La valeur des fusions-acquisitions en Europe a atteint son plus haut niveau depuis neuf ans, avec 412 milliards de dollars d’opérations au premier semestre 2017, soit une hausse de 45 % en valeur par rapport à la même période en 2016, selon le cabinet Allen & Overy. Avec 28 % des fusions-acquisitions mondiales, le continent reste toutefois loin derrière les Etats-Unis, qui en concentrent 37 %. Le Royaume-Uni affiche une forte activité, puisque les opérations vers le reste du monde ont augmenté de 86 % et celles réalisées par des investisseurs étrangers au Royaume-Uni, de 217 %. Cette activité britannique est soutenue par une baisse des incertitudes des investisseurs sur le Brexit , mais également par une dette à faible coût et des actifs de qualité. De son côté, au premier semestre, la France a enregistré près de 45 milliards de dollars d’opérations sortantes et 15 milliards de dollars d’opérations entrantes, et se positionne ainsi respectivement à la 4e et 14e place mondiale.

Dans le reste du monde, l’activité est contrastée. Si l’Inde a vu ses opérations progresser de 89 % en valeur, la Chine (- 15 %) et les Etats-Unis (- 18 %) constatent un repli.