2014 : la dette obligataire en embuscade ?

Publié le 31 janvier 2014 à 15h15    Mis à jour le 1 septembre 2014 à 12h24

Jérôme Broustra

Alors que l’année commence très bien pour les marchés obligataires, que les primes de risques sont toujours plus réduites, de nombreux facteurs semblent militer pour une remontée des taux à moyen terme : accélération de la croissance aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, rebond positif de l’Espagne, relative stabilité politique en Italie et sursaut du Portugal. Dans un tel contexte, quelles stratégies privilégier ?

 

Jouer la thématique du découplage en sous-exposant les investissements outre-Atlantique au profit de la zone euro est un pari intéressant, si l’on considère que les Etats-Unis constituent le premier moteur de la reprise, en amont du reste du monde.

Alors que les banques centrales vont rester accommodantes, maintenant ainsi les taux d’intérêts courts à un niveau proche de zéro, les achats sur les parties longues de la courbe où le rendement sera supérieur sont à privilégier.

Avec un rendement supérieur à celui des pays «Core», les pays périphériques gardent nos faveurs.

 

Bien que les niveaux de valorisation soient extrêmement attractifs, les obligations liées à l’inflation présentent peu d’intérêt tant que l’inflation ne sera pas de retour.

L’abondance de liquidité et la recherche de rendement continueront de soutenir le crédit investment grade et high yield, bien que cher. Dans ce contexte, les émissions privées sont à privilégier.

 

Alors qu’aucune tendance ne semble se dégager, la sélectivité reste de mise en 2014, en particulier les fonds obligataires à faible duration, investis sur de la dette souveraine périphérique et d’entreprises, notamment dans les secteurs de la finance, des télécoms et des services.

Jérôme Broustra

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