Flotte automobile

De la gestion de flotte automobile à la gestion de la mobilité

Publié le 4 novembre 2013 à 12h07    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 11h18

Anne del Pozo

Alors que la tendance est la diminution du nombre de véhicules au sein des parcs automobiles, les entreprises s’attachent également à renforcer leur vigilance surl’évolution de leur coût total de possession (TCO). A cet effet, elles élargissent de plus en plus les composantes de ce TCO pour prendre davantage en compte le conducteur et la façon dont il gère sa mobilité. Une nouvelle approche globale grâceà laquelle les entreprises mesurent, suivent et optimisent plus précisément les coûts liés à leur fl otte automobile.

Cette année encore, le marché des flottes automobiles continue de se tasser. Un mouvement qui s’était amorcé en 2012 et qui est la conséquence logique du contexte économique actuel. En effet, selon le baromètre 2013 de l’Observatoire des véhicules d’entreprise (OVE), alors que l’activité économique subit des contractions, un nombre croissant de gestionnaires de flottes (des entreprises de plus de 100 salariés) envisagent de réduire la taille de leur parc dans les prochaines années (19 %). «Il s’agit d’un indice fort de la contraction de l’activité économique et du manque de confiance des décideurs quant à l’avenir, souligne Philippe Brendel, président de l’OVE. Les entreprises, sous pression, investissent moins, y compris dans leur parc automobile.»

Des véhicules plus longtemps en parc

Parallèlement, un nombre croissant de gestionnaires de flottes estime que la durée moyenne de détention de leurs véhicules a augmenté au cours des 12 derniers mois, qu’il s’agisse de véhicules particuliers ou de véhicules utilitaires légers. «Nous constatons en effet que la tendance est à l’allongement des contrats de location longue durée, ajoute Philippe Brendel. Une tendance qui se traduit par une baisse du nombre de voitures mises à la route.» L’usage des véhicules suit en effet le rythme des activités des entreprises. Le ralentissement économique de ces dernières années n’a donc pas été sans conséquences sur le recours aux véhicules par les collaborateurs de l’entreprise. De même, la manière de gérer la mobilité tend à évoluer dans les entreprises. Les alternatives telles que le train ou la visioconférence sont de plus en plus utilisées au détriment de la voiture. Moins utilisées, ces dernières restent donc plus longtemps en parc.

Autre grande tendance cette année, le développement du recours à la location longue durée (LLD). Selon le Syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SNLVLD), la France compte un parc en LLD de près de 1,2 million de véhicules en circulation avec près de 390 000 immatriculations supplémentaires par an. Avec 80 % des entreprises de plus de 1 000 salariés convaincues par ce mode de financement, la France se situe ainsi largement au-dessus de la moyenne européenne (49 %). L’intérêt pour la LLD est croissant, notamment pour les TPE avec une augmentation de plus de 6 % en 2013 (contre 4 % il y a cinq ans) et pour les PME, avec une croissance de 25 % contre 19 % en 2008.

En revanche, pour les entreprises de 100 à 999 salariés, le recours à la LLD diminue, passant de 62 % à 55 % en l’espace de cinq ans. «La stagnation, voire la diminution du recours à la LDD dans les grands comptes est la conséquence d’un ajustement des effectifs dans certaines de ces entreprises telles que celles du secteur pharmaceutique, souligne Jean-François Chanal, président du SNLVLD. A l’inverse, les TPE et les PME y voient un moyen efficace de mieux gérer leur flotte automobile dans un contexte de crise.» Le recours à la location longue durée répond en effet à différents enjeux financiers au sein de l’entreprise. «Immobiliser ses ressources financières dans le poste flotte automobile (souvent le second après la masse salariale) ne présente pas un grand intérêt, analyse Jean-François Chanal. En optant pour la location de leur flotte automobile, les entreprises préservent leurs ressources financières pour des investissements liés à leur coeur de métier. Elles maîtrisent ainsi mieux leurs coûts liés à ce poste.»

Désormais, les entreprises privilégient donc les offres de location de véhicules avec des services à l’achat comptant. Un choix de financement qui leur permet en effet de réaliser des économies et d’anticiper les coûts de leur flotte. Au-delà du volume du parc automobile et du choix des financements, les gestionnaires de flottes tendent également à renforcer leur vigilance sur l’évolution des différentes composantes qui forment le budget flotte automobile. Or, le suivi de ces dépenses, nécessaire à leur optimisation, reste complexe. En effet, il ne suffit pas de se limiter au prix d’achat d’une voiture et à celui de sa revente pour définir le budget alloué à la gestion d’une flotte automobile. Cela équivaudrait à faire abstraction du coût de possession de ce parc, le «total cost of ownership» (TCO).

D’ailleurs, ce dernier est dsormais une notion assimilée par les gestionnaires de flottes automobiles. Ainsi, selon le baromètre 2013 de l’Observatoire du véhicule d’entreprise, les sociétés françaises de plus de 100 employés ont saisi tout l’intérêt du raisonnement par le TCO et l’ont établi comme principal critère de choix de leurs véhicules. En évaluant l’ensemble des coûts générés par un véhicule, il est devenu leur indicateur de référence et constitue à ce titre un véritable outil décisionnel. «Les entreprises prennent désormais en compte de nombreux coûts annexes aux véhicules tels que ceux liés à l’entretien courant, à la consommation, aux assurances, aux pneumatiques ou encore aux prix de revente, explique Philippe Brendel. Autant d’éléments qui forment le TCO.»

A ces différents éléments, il convient aussi d’ajouter la taxe sur les véhicules de société (TVS) indexée en France sur les émissions de CO2 et qui s’est durcie en 2012. Il faut enfin tenir compte des bonus et malus écologiques qui subventionnent ou pénalisent l’acquisition (entre – 7 000 euros et + 6 000 euros).

Du TCO au TCM

Les leviers d’optimisation du TCO ont néanmoins leurs limites. Une fois que tout est optimisé au niveau de l’assurance, du carburant ou de la «car policy», il faut trouver d’autres sources d’économies. «Pour que ce TCO soit complet, il faut également qu’il intègre des notions liées à la mobilité du collaborateur, indique pour sa part Laurent Corbellini, directeur marketing chez ALD Automotive. Du TCO, nous passons alors au TCM pour total cost of mobility.»Un changement de paradigme, car ce n’est plus la voiture qui est au centre de l’attention, mais le conducteur.

Autour de la flotte automobile, cette évolution du coût complet de possession, au coût complet de mobilité, impose aux gestionnaires de flotte d’aller plus loin dans leurs réflexions, par exemple en repensant globalement les déplacements des collaborateurs. Ainsi, le premier pas vers la prise en compte du TCM consiste à sensibiliser les conducteurs sur le coût d’utilisation de leurs véhicules. De ce point de vue, la variable la plus importante sur la consommation d’un véhicule repose sur le comportement du conducteur. La formation des conducteurs peut améliorer leur conduite en la rendant moins gourmande en carburant. Les professionnels parlent alors d’éco-conduite, à savoir une conduite qui limite les accélérations brusques, les freinages violents, les virages rapides et non maîtrisés ou qui consiste à stopper le moteur quand le véhicule est à l’arrêt. S’assurer de la bonne utilisation des véhicules par les salariés permet par ailleurs de renforcer leur sécurité et participe donc aussi à l’optimisation du TCM. Cette démarche contribue en effet à la baisse du taux d’accidentologie et à la diminution, entre autres, du prix des primes d’assurance ou des coûts liés aux temps d’attente pendant le remplacement et/ou la réparation de la voiture.

Flotte automobile : attention aux coûts cachés !

Bien que le périmètre des dépenses liées à une fl otte automobile semble établi et cadré par le total cost for ownership (TCO), nombreuses sont celles qui restent insuffi samment connues et trackées. Pourtant, elles offrent de nombreuses opportunités d’optimisation des coûts.

Bien que le périmètre des dépenses liées à une fl otte automobile semble établi et cadré par le total cost for ownership (TCO), nombreuses sont celles qui restent insuffi samment connues et trackées. Pourtant, elles offrent de nombreuses opportunités d’optimisation des coûts.

Aujourd’hui, huit entreprises sur dix ne connaissent pas le coût global de leur flotte. «Or, les coûts cachés liés à une flotte automobile peuvent représenter jusqu’à 25 % du coût total de détention d’un parc, estime Matthieu Blaise, responsable offre fl otte automobile chez Christal Décisions. Des coûts qui sont aussi bien internes qu’externes.»

En interne, ces coûts cachés sont souvent liés aux processus mêmes de gestion de la flotte automobile. La plupart du temps, différents services sont concernés par la gestion de ces processus : flotte automobile, ressources humaines, comptabilité, achat, etc. «Il est à ce titre difficile d’identifier et de calculer le temps-homme que chacun de ces services consacre chaque mois au poste flotte automobile, précise Matthieu Blaise. Or, un service comptabilité peut passer jusqu’à 10 jours sur la gestion des factures liées au parc automobile de son entreprise. Un coût salarial trop souvent ignoré dans le budget flotte automobile.» Par ailleurs, l’immobilisation d’un véhicule en panne, accidenté ou en maintenance peut également représenter une perte nette d’exploitation. Un commercial qui ne pourra pas effectuer sa tournée faute de véhicules de remplacement perdra une journée ou plus de travail ce qui, pour son employeur, peut rapidement se répercuter sur son chiffre d’affaires. D’où l’intérêt, pour éviter ce coût caché, que le gestionnaire de flotte se prépare à cette éventualité, soit en disposant de véhicules de rechange (véhicule sur parc ou véhicule en pool), soit en négociant avec ses prestataires des véhicules de remplacement.

Les coûts cachés externes se trouvent pour leur part dans toutes les composantes du TCO (total cost for ownership) : le financement, le carburant, la fiscalité ainsi que les services. Ils sont, en la matière, très diffi ciles à prévoir. «Certes, le coût d’un véhicule, notamment lorsqu’il est en location longue durée, est fixé contractuellement, poursuit Matthieu Blaise.

Néanmoins, tout changement durant la vie de ce contrat, concernant par exemple une augmentation du kilométrage initialement défini, change les termes du contrat et donc le coût initialement prévu. Or, ce coût est caché dans la mesure où il n’est pas prévisible lors de la signature du contrat.» Sur le poste carburant et fiscalité, la problématique est la même. Lors de la signature du contrat, personne n’est en mesure de connaître les évolutions à venir du prix des carburants ou de la fiscalité sur les véhicules d’entreprises. Sur les coûts en carburant, bien que la tendance soit à la hausse depuis plusieurs années, il est cependant possible d’en limiter les effets en travaillant sur le comportement de conduite des collaborateurs. «Ce comportement de conduite du conducteur peut en effet influer sur différentes composantes du TCO telles que la consommation en carburant ou l’usage du véhicule», souligne Philippe Brendel, président de l’Observatoire des véhicules d’entreprise (OVE).

Enfin, les coûts liés à la composante «services» sont également très évolutifs. Ils sont notamment liés à l’état du véhicule lors de sa restitution. «Les réparations et autres remises en état d’un véhicule lors de sa restitution au loueur ou au constructeur peuvent coûter jusqu’à l’équivalent de plusieurs mois de loyers, précise à ce sujet Laurent Jolivet, membre du comité de pilotage de l’Agora de responsables de flotte automobile. Un coût qui est trop souvent négligé voire oublié par les gestionnaires de flotte dans leur contrat de services. De même, l’assurance peut être un centre de coût fortement évolutif, en fonction de la sinistralité du parc.» Enfin, beaucoup de dépenses restent encore souvent hors forfait et ne sont pas prises en compte dans le budget flotte automobile, tels que les bris de glaces, les changements de pneumatiques, etc. Le calcul de TCO n’est donc pas une science exacte. Il contient une part variable de coûts cachés qui sera plus ou moins importante en fonction de la capacité de l’entreprise à les anticiper ou non. Plusieurs méthodes existent alors pour tracker ces coûts cachés, les identifi er et les diminuer. Il faut notamment que les entreprises travaillent davantage en partenariat avec les fournisseurs et mettent en place des reportings pour mieux piloter le TCO…

Vers une gestion globale de la mobilité

Quelques entreprises vont encore plus loin et repensent entièrement l’utilisation de leur flotte de véhicules. La mise en place de véhicules de pool ou de systèmes d’autopartage s’inscrit d’ailleurs dans cette démarche. D’autres encore, à l’instar du groupe Orange, ont pour leur part d’ores et déjà adopté une vision globale de la mobilité de leurs salariés et ont créé de puissantes directions pour la gérer. «Notre direction gère d’une part les véhicules du groupe, mais aussi les voyages d’affaires ou encore la visioconférence», explique Hélène Billon, directrice business travel, alternatives and overhead chez Orange. Avoir une seule direction qui s’occupe de l’ensemble de la mobilité permet de croiser les différentes informations disponibles sur la mobilité, afin d’en optimiser les coûts. «Par exemple en examinant les grands axes de déplacement de nos salariés à travers le monde, nous avons pu définir où positionner des salles de visioconférence, et incitons nos collaborateurs à les utiliser plutôt qu’à se déplacer», ajoute Hélène Billon.

Pour accompagner les entreprises dans leurs réflexions autour de l’optimisation de leur TCM, certains loueurs longue durée mais également des agences de voyages spécialisées dans les déplacements professionnels commencent par ailleurs à leur proposer d’externaliser tout ce qui relève de la mobilité des salariés. Celle-ci englobe certes la voiture, mais aussi l’avion, le train, la réservation de taxis, la mise à disposition de véhicules de remplacement en cas de panne, et même la gestion des opérations courantes pour le compte des collaborateurs.

Les dirigeants d’entreprises restent très impliqués

Mais quelle que soit la stratégie de l’entreprise en matière de mobilité des collaborateurs, les décisions concernant la car policy, et en particulier la politique d’attribution des véhicules, sont généralement prises par le top management. «La flotte de véhicules constituant le 2e ou 3e poste de coût dans les entreprises, les prises de décision en la matière peuvent impacter toute la gestion de l’entreprise, souligne Philippe Brendel. Elles sont donc stratégiques, surtout au regard de l’environnement économique diffi cile que nous traversons actuellement.»

Dans les grandes entreprises, l’élaboration de la politique d’attribution des véhicules implique ainsi différentes directions : la direction générale (dans 31 % des cas), des achats (30 %) et des ressources humaines (10 %). Cette représentation des ressources humaines dans les prises de décision illustre d’ailleurs bien la part importante que prend le véhicule dans les stratégies de fidélisation et de motivation des salariés. Cette implication n’exclut cependant pas le recours à des prestataires externes (sociétés de conseil, loueurs, constructeurs) pour le choix des véhicules et de leurs financements en fonction des usages qui en seront faits.

Vers une accélération de la transition énergétique

Si au regard du contexte actuel, les entreprises continuent de surveiller de près leurs dépenses «flotte automobile», elles ne se détournent pas pour autant de leurs objectifs écologiques. D’autant plus qu’économie et écologie sont deux notions étroitement liées.

Si au regard du contexte actuel, les entreprises continuent de surveiller de près leurs dépenses «flotte automobile», elles ne se détournent pas pour autant de leurs objectifs écologiques. D’autant plus qu’économie et écologie sont deux notions étroitement liées.

Portées par une réglementation incitative et la volonté des entreprises de «verdir» leur image, les flottes automobiles tendent toujours à laisser une plus large place à la dimension écologique. Dans le cadre de cette démarche, elles s’ouvrent ainsi de plus en plus aux véhicules électriques et hybrides. L’évolution de ce marché au premier semestre 2013 illustre d’ailleurs bien cette tendance, avec des ventes record, plaçant alors la France au 3e rang mondial des pays électromobiles (Avere France, juillet 2013). En juin 2013, les ventes de voitures électriques ont été multipliées par huit par rapport à juin 2012. Les ventes de véhicules hybrides ont pour leur part progressé de 532 % au premier semestre 2013 par rapport à la même période l’année précédente. Même si cette croissance semble ralentir depuis le mois de juin, force est de constater que la transition énergétique se poursuit dans les entreprises.

Les pouvoirs publics continuent d’ailleurs d’oeuvrer pour encourager les ventes de ces véhicules. Ainsi, depuis le début de l’année, chaque acheteur d’un véhicule électrique bénéficie d’un bonus écologique de 7 000 euros. De leur côté, les constructeurs redoublent d’efforts pour proposer une plus large gamme de véhicules hybrides ou électriques. Toyota, précurseur en matière de véhicules hybrides, continue ainsi de développer sa gamme en la matière avec notamment la mise sur le marché, cette année, de ses modèles Auris HDS et HDS Touring Sport Hybrid. Le marché des hybrides s’est également étoffé cette année de nombreux autres nouveaux modèles tels que la Kia Optima Hybrid, les Mercedes Classe E et S Hybrid ou encore la Volkswagen Jetta Hybrid. Même constat du côté des motorisations électriques.

Outre l’arrivée de la très attendue Renault Zoé, Nissan séduit également avec son modèle Leaf… «Audelà des offres hybrides et électriques, les constructeurs proposent aujourd’hui des véhicules qui globalement rejettent moins de CO2 et sont moins consommatrices de carburant», précise à ce sujet Jean-Jacques Buire, consultant chez Cosma Expert. 

Mais l’effort des constructeurs serait vain si les entreprises ne menaient pas, de leur côté, des démarches propres à rendre leur flotte «verte». «Par exemple, en renouvelant régulièrement leur parc, les entreprises bénéficient plus souvent des avancées technologiques les plus récentes en termes d’émission de CO2 et de consommation de carburant», explique Jean-Jacques Buire. Une démarche qu’elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à adopter. «Il y a dix ans, les entreprises s’engageaient souvent sur des contrats de location longue durée allant jusqu’à 60 mois, alors qu’aujourd’hui, les contrats courent davantage sur 36 à 48 mois avec des kilométrages inférieurs à 120 000 km», explique Jean- Jacques Buire.

Même si les contrats de location longue durée tendent actuellement à augmenter à nouveau, notamment pour des raisons économiques, leur durée reste généralement inférieure à 48 mois. «Par ailleurs, lorsqu’un véhicule est entretenu régulièrement, il peut à moyen terme s’avérer moins polluant que si ce n’était pas le cas», ajoute Jean-Jacques Buire.

Enfin, les comportements de conduite des constructeurs sont également des leviers importants de réduction des émissions de CO2 et de consommation de carburant. Ces formations sont également l’occasion de les sensibiliser à l’usage qu’ils font de leurs véhicules. «Il faut que les automobilistes adoptent une démarche éco-responsable et acceptent d’utiliser leur véhicule de manière rationnelle, précise à ce sujet David Laurent, chargé des formations innovantes au sein de l’Inserr. Cette démarche repose notamment sur leur capacité à anticiper sur des situations de conduite telles que les ralentissements aux heures de pointe.

A partir de cette réflexion, ils peuvent alors remplacer un déplacement en voiture par le train ou la visioconférence ou le différer à un moment plus opportun.» Choix de véhicules, gestion de parc, réflexion sur les usages ou encore comportement de conduite sont ainsi autant de leviers que les entreprises peuvent activer pour répondre à leurs enjeux environnementaux, sans se détourner de leurs objectifs financiers.

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