Son nom est indissociable de l’histoire du courtage en France. Et, de fait, il y a maintenant cent sept ans que Gras Savoye conseille et accompagne les entreprises dans leur stratégie assurantielle, d’abord en France puis à l’international. Depuis 1992, Gras Savoye est le premier courtier d’assurances dans l’Hexagone, avec plus de 30 implantations et cinq bureaux et filiales Outre-mer, en croissance constante, comme le montre l’acquisition récente d’un cabinet en Alsace. A l’étranger, le courtier dispose d’un accès à plus de 130 pays à travers des implantations en propre (dans 49 pays), complétées du réseau international de son partenaire Willis. Gras Savoye a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires total de 550,6 millions d’euros et compte 3 800 collaborateurs à travers le monde.
La force du courtier est aussi d’être multispécialiste et de pouvoir proposer des solutions tant pour les grands comptes que pour les PME, sans oublier les collectivités locales et les établissements publics. Dans de nombreux secteurs d’activité (automobile, pharmacie, distribution, luxe, santé…), Gras Savoye a développé une expertise qui lui permet d’accompagner les entreprises dans toutes les étapes de leur gestion des risques en mettant en œuvre des solutions sur mesure alliant performance des garanties et services innovants.
Trois grandes missions
Dans son rôle de courtier, Gras Savoye a identifié trois grandes missions pour servir et satisfaire les intérêts de ses clients, tant dans la protection des actifs, des activités que des personnes, y compris dans des activités innovantes telles que l’ingénierie de distribution, les financements alternatifs ou le traitement de nouveaux territoires de risques (environnement, propriété industrielle, image…). Gras Savoye sécurise l’activité des entreprises : leur poste client via l’assurance-crédit, ou leur développement international via les assurances risques politiques. Face aux besoins très variés des entreprises, le groupe sait toujours trouver des solutions innovantes, sur les marchés français ou internationaux.
La première mission que Gras Savoye s’assigne est le conseil, qui passe par une bonne appréhension des risques. Il est nécessaire d’identifier les risques et les besoins au travers d’analyses, de cartographies ou benchmarks, puis de définir pour chaque client les garanties à prendre en compte et les mesures de prévention appropriées. Cette mission est conduite au quotidien par le chargé de clientèle, interlocuteur dédié à chaque client, appuyé par toutes les compétences du Groupe : spécialistes techniques et actuaires, consultants et ingénieurs-conseils en prévention de Gras Savoye Risk Consulting… La deuxième mission est l’intermédiation, à savoir l’arbitrage efficace des solutions.
En effet, les marchés d’assurance et de réassurance continuent à présenter une énorme diversité d’offres et d’acteurs dont il faut suivre et anticiper les stratégies, et avec lesquels il faut organiser les relations pour optimiser les solutions et les process. Parmi les moyens mis en place par Gras Savoye pour remplir cette mission, sa direction des marchés est le garant de la sélectivité, de la sécurité et de la performance du transfert des risques aux marchés. Enfin, troisième mission du courtier : la gestion, qui est la clé du service client. De fait, la gestion des contrats et des risques en France et à l’international est un engagement fort de Gras Savoye auprès de ses clients.
Le Groupe y consacre une part majeure de ses investissements, notamment technologiques. Ce choix stratégique fait de Gras Savoye un partenaire apportant une vision globale et dynamique des risques et des protections : analyses et reportings, gestion indépendante des sinistres et recours, accident management, gestion des prestations, des arrêts de travail, retours d’expérience…
Une équipe de 20 collaborateurs pour gérer les risques
Parmi ses solutions de conseil, Gras Savoye a développé une véritable expertise autour de la maîtrise et de la gestion des risques. Cette solution repose sur deux grands piliers. D’abord amener l’entreprise à se doter d’un système de gouvernance des risques. En effet, les entreprises évoluent dans un environnement en constante transformation : internationalisation de la demande et de l’offre, nouveaux concurrents, nouveaux marchés, fusions, acquisitions. La vulnérabilité de plus en plus forte qui en découle oblige les entreprises à toujours anticiper et réagir vite. Pour préserver et développer l’activité, il est essentiel d’appréhender tous les risques qui pourraient compromettre la vie de l’entreprise. S’inspirant de la boucle de la qualité, Gras Savoye a développé une méthodologie et des outils destinés à guider les entreprises dans chacune des phases de la gestion des risques, du diagnostic initial à la revue d’amélioration périodique.
Le courtier préconise d’aborder le risk management par objectifs (acquérir une visibilité maximale et structurée sur les risques internes et externes menaçant la pérennité de l’entreprise ; dynamiser la culture de maîtrise des risques ; disposer d’éléments concrets pour réduire efficacement les risques) et d’adopter une série de bonnes pratiques, sans oublier l’élaboration de l’indispensable cartographie des risques (engager une démarche dynamique d’amélioration des risques, qui s’intègre dans la culture de l’entreprise ; disposer d’un référentiel de maîtrise des risques ; formaliser, structurer et capitaliser le savoir-faire propre à l’entreprise en matière de traitement des risques ; disposer d’un outil performant du suivi des risques).
Enfin, le deuxième axe vise à maîtriser les vulnérabilités de l’entreprise. Dans ce contexte, Gras Savoye propose donc de bâtir avec ses clients un outil d’aide à la décision qui mette en cohérence une cartographie exhaustive des vulnérabilités et des recommandations opérationnelles de contrôle et de réduction des risques.
Questions à... Frédéric Lucas, directeur développement, Gras Savoye
Frederic Lucas est diplômé de l’école des mines d’ales et de l’ESPC Executive MBA. Il a commencé sa carrière à la direction opérationnelle des grandes entreprises de l’UAP en prévention des risques. En 1995, il rejoint AON, où il occupera successivement les fonctions de directeur adjoint du département technique AON France puis de chargé de clientèle senior, responsable France «transferts alternatifs de risques». En parallèle, il était Risk Manager délégué du groupe Smurfit pour l’Europe. En 2000, il devient directeur IARD d’Assinco, puis il rejoint le groupe Louis Delhaize comme directeur des risques et des assurances. En février 2005, il intègre Publicis en tant que directeur des risques et des assurances puis directeur immobilier. Il a rejoint le groupe gras Savoye en septembre 2013 comme directeur développement pour les grands comptes.
Qu’est-ce qui distingue Gras Savoye de ses concurrents ?
Notre principale caractéristique est d’être multispécialiste. Nous avons la volonté de répondre à toutes les niches et au plus grand nombre possible de problématiques client. Nous faisons du courtage d’assurances, de la réassurance et, bien sûr, de la gestion des risques. Cette stratégie s’appuie sur une présence étendue à l’international, particulièrement en Afrique, où nous assurons les populations locales mais aussi les expatriés. Nous suivons également tous les dossiers d’actualité, comme celui de la retraite, l’assurance IARD, la prévoyance. En outre, nous créons beaucoup de contenus informatifs sur nos marchés à destination de nos clients et de nos prospects.
Comment est traitée la gestion de risques ?
A travers notre pôle de compétences Gras Savoye Risk Consulting, qui est dédié à l’accompagnement et au conseil des clients sur les enjeux de gouvernance et de risk management. Nous avons une équipe de 20 personnes qui aident les entreprises à faire leur cartographie des risques, leur proposent des recommandations pratiques et leur fournissent des outils d’aide à la décision. Nous mettons toujours en œuvre une cartographie sur mesure et, si le client le souhaite, nous pouvons intervenir en tant qu’auditeur de la cartographie. Mais, ensuite, c’est à l’entreprise de faire vivre sa gestion des risques, pas à un prestataire extérieur.
Voyez-vous une évolution des comportements des entreprises vis-à-vis de leurs risques ?
Nous voyons davantage d’entreprises fragiles. Notamment des PME qui ont connu une croissance rapide sans pour autant s’être structurées par rapport au risque. De toute façon, il y a une constante : il faut souvent, malheureusement, un gros sinistre pour que nos interlocuteurs prennent conscience du risque ou du besoin de se prémunir. La prévention est très importante car elle aide les entreprises à être plus résilientes. Une des tendances fortes que l’on voit actuellement, c’est la mise en place de plans de continuité d’activité. Ce qui est positif et montre que nous sommes dans la bonne direction.
