Flotte automobile

La transition énergétique s’amorce dans les entreprises

Publié le 17 avril 2015 à 10h02    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 11h25

Anne del Pozo

Malgré une réglementation qui reste favorable aux véhicules diesel, les véhicules vertueux commencent à trouver une place, certes minime mais néanmoins réelle, dans les flottes automobiles des entreprises. Une tendance portée par leur volonté de répondre à des contraintes environnementales et sociétales et de verdir leur image, mais qui nécessite une véritable réflexion en termes d’usage des véhicules.

Alors que le contexte réglementaire est de moins en moins favorable au diesel, la transition énergétique commence à s’amorcer dans les entreprises. «La part des véhicules particuliers diesel en entreprise est ainsi passée de 91 % en 2011 à 85,77 % en 2014, constate Philippe Brendel, président de l’Observatoire des véhicules d’entreprises (OVE). Au début de l’année 2015, cette tendance s’accélère. Sur les deux premiers mois de l’année, la part du diesel dans les parcs est ainsi tombée à 80,11 %, par rapport à la même période l’an passé.» Parallèlement, force est de constater l’augmentation du nombre de véhicules électriques dans les parcs d’entreprises, même si leur part reste peu significative au regard de la globalité des parcs automobiles. Ainsi, l’an passé, le marché du véhicule électrique était en hausse de 8 % avec un record de 15 045 immatriculations, dont 10 560 sont des véhicules particuliers et 4 485 des véhicules utilitaires légers. «25 % de ces immatriculations ont été réalisées pour les entreprises, 33 % pour des particuliers et 38 % pour les constructeurs, ajoute Philippe Brendel. En revanche, 75 % des véhicules utilitaires légers électriques ont été achetés par les entreprises. Le marché des véhicules électriques est donc bien installé et devrait profiter en 2015 du maintien des politiques incitatives et des nouvelles offres constructeurs.» Le marché des véhicules hybrides s’inscrit également dans une tendance haussière. Sur le début de l’année 2015, sa progression est ainsi de 20 % avec 4 566 modèles immatriculés rien que sur le mois de février, contre 3 808 en février 2014. Si l’hybride essence reste majoritaire en termes d’immatriculations (3 197), les motorisations diesel (1 369) se distinguent sur ce mois avec une hausse de 48 %. «Sur les deux premiers mois de l’année, 21 % des véhicules hybrides essence et 41 % des hybrides diesel ont été achetés par des entreprises», indique Philippe Brendel.

La réflexion sur la transition énergétique est donc bien amorcée dans les entreprises et commence à donner lieu à une évolution des motorisations dans les parcs automobiles. Et pour cause. Différents éléments contextuels poussent actuellement les entreprises à s’engager dans cette démarche. Ainsi, certaines mesures incitatives ont émergé ces dernières années en faveur notamment des véhicules hybrides et électriques, avec les bonus à l’achat. 

Evolution du TCO entre 1995 et 2015

L’évolution du TCO sur les vingt dernières années met en exergue la part grandissante des coûts liés aux carburants et à la fiscalité. Une part qu’il est néanmoins possible de limiter si les entreprises se penchent sur les comportements de conduite de leurs collaborateurs. Les formations à l’éco‑conduite peuvent en effet contribuer à une baisse de la consommation de carburant liée par exemple à des conduites trop rapides ou trop brutales.

Les composantes du TCO (total cost of ownership)

1. TCO véhicule (choix du véhicule) : loyers, remises, valeur résiduelle, pneumatiques, carburant, fiscalité, fiabilité, entretien/réparations, etc.

2. TCO conducteur (comportement du collaborateur) : respect, entretien, consommation carburant anormale, sinistralité, frais de remise en état, être soigneux…

3. TCO flotte (actions du gestionnaire) : suivi des durées/km, administration interne,

respect de la car policy, gestion des alertes, entretien…

Le TCO est influencé par trois paramètres principaux : le TCO véhicule, le TCO conducteur et le TCO flotte. Seule une approche combinant ces trois TCO permettra de connaître et d’appréhender l’ensemble des coûts liés au parc automobile.

Une réglementation qui évolue en faveur des véhicules vertueux

«L’évolution de cette transition énergétique vient surtout de l’accompagnement fiscal mis en place par l’Etat, explique ainsi Pascal Van Beversluys, directeur marketing GE Capital Fleet Services. Cette année par exemple, une part importante du bonus est accordée aux véhicules hybrides et tout électriques. C’est principalement ce type de mesures qui peut être un déclencheur pour des mouvements plus profonds dans la composition énergétique des flottes d’entreprise.» Depuis le 1er janvier 2015, le barème du bonus continue en effet d’évoluer favorablement pour les véhicules les plus vertueux. Pour les voitures émettant de 0 à 20 g de CO2 le bonus est de 6 300 euros, dans la limite de 27 % du coût d’acquisition. Pour ceux émettant de 21 à 60 g, il est désormais de 4 000 euros, dans la limite de 20 % du coût d’acquisition. Dans le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, actuellement en préparation, une majoration du bonus jusqu’à 10 000 euros sera également mise en œuvre sous certaines conditions. Parallèlement, les véhicules hybrides électriques émettant moins de 110 g de CO2/km, et dont le moteur électrique présente une puissance sur 30 minutes supérieure ou égale à 10 kW, sont éligibles au bonus de 2 000 euros (l’aide ne peut excéder 5 % du coût d’acquisition). L’aide à l’acquisition ou à la transformation d’un véhicule GPL (gaz de pétrole liquéfié) est pour sa part soumise aux mêmes conditions que l’aide pour l’achat d’un véhicule propre fonctionnant à l’essence ou au gazole.

La taxe sur les véhicules de société est également favorable aux voitures les plus vertueuses. En effet, les véhicules émettant moins de 50 g de dioxyde de carbone par kilomètre ne sont pas soumis à la taxe. De même, les véhicules qui combinent énergie électrique et motorisation à essence ou au gazole (diesel), et émettant moins de 110 g/km de CO2, sont exonérés pendant deux ans. «Le montant de la TVS est fonction soit du taux d’émission de dioxyde de carbone, soit de la puissance fiscale et, depuis peu, des émissions de polluants atmosphériques, explique Jean-Charles Martin, directeur business development chez GAC Technology.Cette seconde composante du tarif de la taxe sur les véhicules de sociétés s’applique pour la période s’ouvrant à compter du 1er octobre 2013. Elle est fonction des émissions de polluants atmosphériques. Couplée à l’augmentation des prix d’achat des véhicules diesel en lien avec la nouvelle norme Euro 6, elle devrait progressivement favoriser le retour des véhicules essence au détriment des diesel dans les parcs automobiles des entreprises.»

Enfin, pour favoriser l’adoption de véhicules vertueux, ou du moins limiter l’usage des voitures les plus polluantes, d’autres réglementations sont en cours de préparation, notamment dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique. Face à l’allongement constaté des locations longue durée, notamment depuis 2008 chez certains loueurs, les véhicules en parc sont vieillissants et donc potentiellement plus polluants. «Il faut donc que les loueurs ou les gestionnaires de parc soient davantage attentifs à l’entretien de leurs véhicules, précise Yves Riou, délégué général de la FEDA. L’article 17bis de la loi sur la transition énergétique, qui devrait entrer en application en janvier 2017 prévoit d’ajouter au contrôle technique des véhicules un éco-diagnostic. Il permettra notamment de déceler des dysfonctionnements techniques sur la voiture, tels qu’un injecteur qui fonctionne mal ou une ligne d’échappement bouchée, qui entraînent potentiellement des coûts supplémentaires en réparation. D’autre part, grâce à ces contrôles et aux réparations qui en suivront, les véhicules concernés émettront moins de CO2 et les entreprises pourront réaliser jusqu’à 10 % d’économie en matière de consommation de carburant.»

Les constructeurs se mettent en ordre de marche

Au-delà des mesures incitatives, la transition énergétique qui s’opère actuellement dans les parcs automobiles est également portée par l’évolution de l’offre des constructeurs. En effet, au regard du prix additionnel généré par la mise en place de filtres à particules fines sur les véhicules diesel, de plus en plus de constructeurs ont tout simplement décidé de ne proposer leurs citadines qu’en motorisation essence. C’est ainsi déjà le cas pour les véhicules Nissan Micra, Mitsubishi Space Star, Toyota Aygo, Citroën C1 ou encore Peugeot 107. Parallèlement, ils s’attachent aussi à réduire la consommation en carburant de certains de leurs modèles essence, à l’instar de Renault sur ses nouvelles Clio et Mégane. «Aujourd’hui, certains véhicules essence sont ainsi proposés à des prix compétitifs par rapport aux diesel, précise Philippe Brendel. Si les conducteurs roulent moins, ce qui est actuellement le cas, ces véhicules deviennent une véritable alternative au diesel pour les entreprises.»

Les entreprises investissent dans leur RSE

Enfin, pour de nombreuses entreprises, l’adoption de véhicules plus vertueux dans leur parc s’inscrit également dans le cadre de leur politique RSE à l’instar de ce qui se fait dans des entreprises telles que La Poste, DHL, EDF, France Télévision ou encore Veolia. «Nous constatons que les entreprises investissent de plus en plus dans leur image et se lancent dans de nouvelles politiques de gestion de flotte favorisant les véhicules hybrides ou électriques ou encore des motorisations moins puissantes, explique Yves Riou. Pendant longtemps, le véhicule représentait un avantage statutaire pour les collaborateurs. Aujourd’hui, la tendance consiste plutôt à se tourner vers des véhicules moins puissants et moins consommateurs en carburant, éventuellement complétés par une formule de location.»

Ces différentes mesures conciliées à la volonté des entreprises de s’engager dans des démarches plus vertueuses pourraient donc, très prochainement, faire bouger les lignes et affecter la prédominance du diesel dans les parcs d’entreprises. D’autant plus que d’autres mesures, plus coercitives (telles que l’interdiction de circulation dans les hypercentres des véhicules les plus polluants), les incitent actuellement à se pencher sur les usages qui sont faits des véhicules en parcs et à repenser ainsi l’ensemble de la mobilité de leurs collaborateurs. «Pour les entreprises, cette transition énergétique doit se faire en cohérence avec la volonté de maîtrise des coûts flotte, ajoute Yves Riou. A cet effet, elles se penchent de plus en plus sur les usages qui sont faits des véhicules et doivent repenser la mobilité de leurs collaborateurs.» Au-delà des aspects techniques et environnementaux (renouvellement des parcs, choix des véhicules alternatifs), la promotion des nouvelles formes de mobilité permettra par exemple de répondre aux enjeux de réduction des émissions du transport et de maîtrise des coûts des déplacements. Une réflexion qui fait actuellement la part belle à la mobilité durable.

Repenser la mobilité pour qu’elle soit «durable»

Bâtie sur le modèle du développement durable, la mobilité durable vise à concilier les aspects environnementaux, économiques et sociétaux. Le déplacement doit, dans ce cadre-là, être confortable et économiquement rationnel, tout en limitant les nuisances environnementales.

«La formation des collaborateurs à l’éco-conduite est actuellement l’une des actions les plus couramment mises en œuvre, dans les entreprises, pour concilier ces différents objectifs, ajoute Jean-Charles Martin. Elle peut en effet conduire à une réduction des dépenses carburant (d’environ 5 %) et des coûts d’entretien du véhicule, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en réduisant en moyenne les risques d’accidents de 10 à 15 %.»

Mais au-delà de ces actions, s’engager dans la mobilité durable nécessite de repenser plus globalement la pratique du transport dans l’entreprise pour limiter le recours systématique à l’usage de la voiture par un seul collaborateur et à utiliser de nouveaux services de mobilité. Parmi ces alternatives, l’autopartage ou les modes de déplacements actifs (dont le vélo) sont des sujets sur lesquels réfléchissent quelques entreprises. Certaines, particulièrement en avance sur le sujet, mettent pour leur part en œuvre des plans de déplacements entreprise (PDE). Ces derniers visent à établir, sur un lieu d’activité professionnelle un ensemble cohérent d’actions (promotion de la marche, incitation à l’utilisation du vélo, autopartage, mesures en faveur des transports en commun, visioconférence, etc.) destinées aussi bien aux collaborateurs de l’entreprise qu’à son écosystème (clients, fournisseurs, etc.). Il a pour vocation de réduire leurs déplacements, de recourir à des modes de transport moins consommateurs d’énergie ou encore à limiter les impacts négatifs des déplacements motorisés inévitables. Les gains de ces démarches sont multiples, aussi bien pour l’entreprise (économie, cohésion, image) que pour les salariés (transport facilité, budget allégé) et les collectivités (diminution du trafic automobile, des émissions polluantes et du bruit).

Questions à... Christophe Martinet, directeur commercial et marketing de Véhiposte

Quand le groupe La Poste a-t-il initié la transition énergétique de son parc automobile ?

Avec une flotte automobile de plus de 64 000 véhicules, le groupe La Poste dispose de l’un des tout premiers parcs de véhicules du pays et fait de la réduction de ses émissions de CO2 liées aux transports l’une de ses priorités. En confiant la gestion de son parc à une filiale dédiée, Véhiposte, le groupe est devenu leader dans les domaines liés à la gestion durable et à l’optimisation du parc automobile. Un engagement qui ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui et qui remonte au milieu des années 1990 pour les premières expériences électriques. L’un des événements les plus marquants dans le domaine reste d’ailleurs, pour le groupe, d’avoir été l’un des éléments moteurs du groupement d’achats de véhicules utilitaires électriques créé en 2011 pour une vingtaine d’entreprises privées et publiques.

 

Quel est l’engagement de Véhiposte en termes de véhicules vertueux ?

Dans le cadre de ce groupement d’achats, Véhiposte applique l’engagement par La Poste d’acquérir 10 000 Kangoo ZE électriques à horizon 2016. C’est un engagement sans précédent à ce jour. Aujourd’hui, nous disposons déjà d’un parc de 6 000 véhicules électriques, le plus important parc d’entreprise en la matière au monde, et continuons de le développer. Nous investissons également dans d’autres solutions électriques telles que le Quad électrique ou le Staby (trois-roues électrique) de fabrication Ligier. Pour les véhicules de capacité plus importante, nous testons également les véhicules utilitaires de 8 m3 des constructeurs Muses et Helem. Au-delà de l’électrique, Véhiposte expérimente également d’autres énergies alternatives au thermique, telles que le GNV. Notre objectif consiste à nous équiper de véhicules vertueux adaptés à chacun des modes de distribution.

 

Comment ces véhicules sont-ils perçus par les conducteurs ?

Si l’autonomie de ces nouveaux véhicules n’est pas une contrainte pour l’utilisation «distribution postale», elle n’en demeure par moins un point d’attention, sensible au comportement des utilisateurs. Nous suivons ainsi de près la notion d’autonomie et de coût d’entretien effectif du fait de l’utilisation atypique des véhicules (plusieurs centaines d’arrêts en mode distribution postale). C’est la raison pour laquelle les conducteurs de véhicules électriques bénéficient de formations à l’éco-conduite. Aujourd’hui, les premiers retours d’expérience des conducteurs de véhicules électriques sont très positifs et ils ne souhaitent plus retourner au thermique. Ils apprécient notamment le confort d’utilisation et l’image qu’ils véhiculent. Ils sont par ailleurs pleinement conscients de contribuer à la protection de l’environnement.

 

La gestion durable et l’optimisation du parc automobile se limitent-ils aux seuls choix de véhicules vertueux ?

En effet, Véhiposte participe à la mise en place d’actions efficaces en matière de réduction des consommations des véhicules, tels que la formation et l’information sur le «juste gonflage» des pneumatiques, l’entretien régulier des véhicules ou encore le bridage vitesse de certains segments de véhicules à 110 km/h. Par ailleurs, nous intégrons dans tous nos appels d’offres aux constructeurs automobiles des critères environnementaux.

Questions à... Catherine Gauchet, coordinatrice du département qualité, environnement et First Choice chez DHL Express

Pourquoi DHL Express s’engage-t-il dans la transition énergétique de son parc de véhicules ?

La transition énergétique est une volonté du groupe DHL. Elle s’inscrit dans la philosophie de vie de notre entreprise depuis plus de 10 ans et concerne différents domaines de notre activité, dont la flotte automobile. Cette démarche répond par ailleurs aujourd’hui à des contraintes réglementaires qui se renforcent d’années en années, notamment en matière de réduction des émissions de CO2. Du reste, dans le cadre de notre activité de livraison de colis, et compte tenu des contraintes de circulation en centre-ville de plus en plus restrictives, nous nous devons de mener cette transition énergétique de notre parc automobile. Au-delà de notre engagement environnemental et sociétal, il s’agit aussi pour nous d’une nécessité pour continuer de servir nos clients, notamment dans les centres-ville. Depuis 2009, DHL Express met donc en œuvre dans ses différentes filiales du monde, des démarches visant à réduire son impact carbone lié au transport. Notre objectif consiste à les diminuer de 30 % entre 2007 et 2020. A ce jour et depuis 2007, nous l’avons déjà réduite de 23 %.

 

Comment cette transition énergétique s’opère-t-elle chez DHL Express ?

Chaque année, nous renouvelons un quart de nos véhicules diesel et nous nous engageons, à chaque fois, à choisir des voitures respectueuses pour l’environnement ainsi que des normes en vigueur sur les émissions de CO2 et des particules fines. Par exemple, à ce jour, 4 % de notre parc est à la norme Euro 6, 75 % à la norme Euro 5 et, 24 % à la norme Euro 4, tous les derniers véhicules norme Euro 4 seront remplacés en 2015 par des véhicules Euro 6. Nous utilisons une vingtaine de véhicules verts. Entre autres, une Renault Zoé à notre siège, 4 utilitaires de 4 m3 de type Kangoo ZE, une à Orléans, une à Villeneuve-la-Garenne, deux à Vitry, et un utilitaire de type Colibus de 8 m3 à Bordeaux. Ce Colibus, fabriqué par Helem et équipé d’une technologie de châssis exclusive qui lui permet d’atteindre 750 kg de charge utile, est spécialement adapté aux petits trajets avec son autonomie de 120 km et sa vitesse maximale de 80 km/h. Il facilite également les livraisons en centre-ville, grâce à un accès aux marchandises directement par l’intérieur, depuis sa cabine de conduite. Depuis le 3 mars dernier, et pendant 18 mois, nous expérimentons également, à Lyon, une nouvelle Kangoo ZE/H2, dont le dispositif électrique est complété par une pile à combustible à hydrogène conçue par l’entreprise grenobloise Symbio FCell. Ce mixte énergétique électricité/hydrogène porte l’autonomie de ce véhicule de 120 à plus de 300 km et va permettre à DHL Express de livrer ses clients du centre-ville lyonnais sans rejet de CO2 et sans nuisance sonore sur les derniers kilomètres. Nous attendons également, pour notre agence de Villeneuve-la Garenne au début du mois d’avril, la livraison de deux véhicules 8 m3 électriques, un Colibus identique à celui de Bordeaux et un Mooville conçu par la société Muses. Enfin, DHL Express travaille avec des prestataires mettant à sa disposition des triporteurs à propulsion électrique. Ils offrent un accès facilité aux centres-ville en évitant les problèmes liés aux déplacements des véhicules motorisés, comme les embouteillages ou les restrictions de circulation. Ils permettent également d’effectuer des livraisons dans les meilleurs délais. Grâce à leur faible encombrement, ils s’insèrent facilement dans les petits passages et s’arrêtent aisément pour effectuer leurs livraisons. A ce jour, ils sont utilisés à La Rochelle, Montpellier, Nice, Rennes, Strasbourg, Vitry, Nantes et Paris.

 

Quelles sont les autres démarches mises en place pour réduire l’impact environnemental du parc de DHL Express ?

Lors du renouvellement de parc nous veillons par exemple à ce que nos véhicules soient pourvus de l’option pack «Blue Efficiency» de Mercedes ou «Bluemotion» de Volkswagen qui intègre des technologies comme le start and stop, gagne en précision dans les rapports de vitesse, diminue l’adhérence des pneumatiques sur la route et contribue ainsi à diminuer la consommation de carburant et améliore notre impact carbone. Nous redessinons nos tournées pour réduire les distances à parcourir. En 2013, nous avons formé tous nos coursiers à l’éco-conduite. Et pour que cette démarche s’inscrive dans la durée, nous réitérerons ces formations en 2015. Enfin, les actions menées par DHL Express pour contribuer à la préservation de l’environnement vont au-delà du transport et concernent aussi, par exemple, des réflexions sur nos bâtiments (éclairage relamping T5, chauffage, eau).

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