Depuis quelques années, le marché de la dématérialisation des factures ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment porté par les objectifs de réduction des coûts des entreprises. Celles-ci y voient aujourd’hui un moyen d’optimiser et de sécuriser leurs processus de facturation, mais également de renforcer les relations clients et fournisseurs.
L’introduction du numérique dans les processus de facturation clients et/ou fournisseurs est, selon Markess International, devenue aujourd’hui une réalité pour 71 % des décideurs. En comparaison, la dernière étude menée sur le sujet par l’Institut d’analyse en 2009 mettait en avant un taux d’adeptes de 60 %. «La progression de la dématérialisation dans les entreprises et administrations en France est notamment due au contexte économique actuel, mais également aux diverses réglementations destinées à favoriser la facturation électronique, voire à l’imposer dans les échanges avec le secteur public d’ici à 2020», explique Pierre Patuel, codirigeant de DPii. La dernière réglementation sur la facturation électronique du 1er janvier 2013 (voir encadré 1) n’est ainsi pas passée inaperçue : plus de 80 % des décideurs interrogés par Markess en ont entendu parler. Elle favorise par ailleurs l’adoption de la facturation électronique pour plus de 50 % d’entre eux. «La facturation électronique connaît ainsi une réelle croissance et devrait continuer de progresser dans les mois et années à venir, ajoute Pierre Patuel. Nous notons en effet une très forte augmentation des appels d’offres depuis le 4e trimestre 2014 : nous sommes passés d’une consultation par mois à quatre par semaine.»
Une forte diminution des coûts de traitement des factures
En nette progression, les échanges numériques de flux de factures sont cependant envisagés diversement par les organisations. La réduction des coûts et l’automatisation des processus comptables restent...
