L’enquête menée par Natixis IM auprès de plus de 500 investisseurs institutionnels dans le monde, qui gèrent collectivement plus de 13 500 milliards de dollars d’actifs pour les pensions, les assurances, les fonds souverains, les fondations et les fonds de dotation, a révélé des perspectives de reprise mitigées. Huit investisseurs institutionnels sur dix affirment que les marchés ont sous-estimé l’impact à long terme de la pandémie ; moins de 20 % d’entre eux ne s’attendent pas à une reprise économique complète avant 2022. En conséquence, ils adoptent une position défensive à l’approche de 2021, avec des allocations qui favorisent la diversification des actions, la valeur plutôt que la croissance, et un recours accru au capital-investissement et à la dette privée.
Quelques ajustements tactiques sont réalisés au sein des classes d’actifs, avec des changements notables dans les allocations en 2021, y compris des projets visant à diminuer les allocations aux actions américaines pour près d’un tiers d’entre eux (32 %) et à augmenter l’exposition aux actions européennes (31 %), Asie-Pacifique (32 %) et des marchés émergents (31 %). Ils envisagent également d’élargir les stratégies alternatives, avec près de la moitié (47 %) qui s’attendent à augmenter les allocations à la dette privée, tandis que quatre sur dix s’attendent à augmenter l’exposition aux infrastructures et 38 % au private equity.