(AOF) - Les bourses européennes ont terminé une nouvelle séance insipide sur une légère hausse. Le CAC 40 s'est ainsi adjugé +0,19% à 6 563,45 points, alors que l'Euro Stoxx 50 a réussi à grappiller 0,1% à 4 100,10 points. Outre-Atlantique, les marchés avancent également avec prudence, le Dow Jones et le Nasdaq progressant de 0,15% et 0,26% respectivement en fin d'après-midi.
En l'absence de véritable catalyseur, la balance commerciale allemande n'a pas réussi à créer l'évènement ce matin. Malgré un excédent en baisse au mois d'avril (+15,5 milliards d'euros contre +20,2 milliards en mars), les exportations de la première économie européenne ont de nouveau progressé, bien qu'à un rythme moindre (+0,3% sur un mois, après +1,3% en mars), signalant une poursuite de la reprise de l'activité dans le pays. Dans le même temps, les importations ont reculé de 1,7, après une hausse de de 7,1% en mars.
Aux Etats-Unis, les stocks des grossistes n'ont pas plus influencé les marchés. Ils ont augmenté de 0,8% en avril, alors qu'ils étaient attendus en progression de 1%. En mars, ils avaient bondi de 1,2%.
Les investisseurs n'attendent en réalité que deux choses cette semaine : d'une part, la décision de politique monétaire de la BCE et, d'autre part, les chiffres de l'inflation américaine. Toutes les deux sont prévues demain en début d'après-midi. En particulier, une nouvelle accélération à la hausse des prix à la consommation pourrait conduire la Fed à évoquer plus rapidement qu'espéré, soit dès sa prochaine réunion les 14 et 15 juin, une réduction de ses rachats d'actifs.
Do côté des valeurs, le repli des taux longs (-4,6 points de base pour le 10 ans américains, -2,4 points de base pour l'allemand) a profité aux valeurs technologiques telles que Wordline (+1,29%) et STMicroelectronics (+1,24%), et pénalisé les banques (Crédit Agricole, -1,29%). La première place du CAC 40 revient à URW (+5,66%), porté par la nouvelle étape du déconfinement franchie aujourd'hui en France.