(AOF) - Novartis cède 0,8% à 85,31 francs suisses après l’échec du Kymriah dans l’étude de phase 3 Belinda dans le lymphome en deuxième ligne. Il s’agissait de démontrer une amélioration de la survie sans événement chez les patients atteints d'un lymphome non hodgkinien agressif à cellules B avec une maladie réfractaire primaire ou qui ont rechuté dans les 12 mois suivant le traitement de première ligne, ce qui n’a pas été atteint en comparaison du traitement standard. Le Kymriah reste donc indiqué en troisième ligne de traitement contre certains cancers liquides.
Le laboratoire suisse compte néanmoins finaliser l'étude des données collectées dans le cadre de cette étude Belinda.
Kymriah est le premier traitement CAR-T à avoir obtenu un feu vert de la FDA en mai 2018, et cette thérapie a depuis été homologuée dans une trentaine de pays dans les indications contre la leucémie aiguë lymphoblastique et/ou le lymphome diffus à larges cellules B.
Dans le cadre de ces pathologies, Kymriah a montré un potentiel de réponse durable et un profil de sécurité favorable sur la base d'expérience clinique et en monde réel chez plus de 5300 patients à ce jour, selon Novartis, en particulier dans le lymphome folliculaire en rechute ou réfractaire, avec des dépôts réglementaires en bonne voie pour le second semestre 2021.