(AOF) - Le rebond n’aura pas eu lieu sur les Bourses européennes, qui ont débuté la semaine en territoire négatif. Ainsi, le CAC 40 a reculé de 0,61% à 6 477,66 points et l’EuroStoxx 50 a perdu 0,78% à 4 003, 71 points. La tendance est encore plus dégradée à Wall Street, où le Dow Jones abandonne 1,39% et le Nasdaq Composite -2,52%, en fin d’après-midi.
Sur les places financières du Vieux Continent, les investisseurs ont ressassé les inquiétudes du moment, qu'il s'agisse des tensions inflationnistes, de la volatilité des rendements obligataires, ainsi que du ralentissement de la croissance économique mondiale sous l'effet des goulots d'étranglements.
Sans oublier, la potentielle faillite du géant chinois Evergrande, qui peine à faire face à une dette colossale de 260 milliards d'euros et pourrait générer un effet domino déplaisant.
Le titre du géant aux pieds d'argile a d'ailleurs été suspendu à la Bourse de Hong Kong aujourd'hui dans l'attente d'une annonce " majeure ". Selon la presse, Evergrande pourrait céder pour plus de 4 milliards d'euros d'actifs.
Dans ce contexte peu guilleret, le déclic n'est pas venu de l'agenda macroéconomique, les statistiques du jour étant mitigées. L'indice Sentix, qui mesure le sentiment des investisseurs en zone euro, a reculé plus que prévu en octobre, passant de 19,6 à 16,9, alors que le consensus anticipait un repli moindre à 18,6.
En revanche, les commandes à l'industrie aux Etats-Unis ont grimpé plus que prévu en août : +1,2% là où le consensus tablait sur +1%.
Au chapitre des valeurs, les " pétrolières " ont profité de la bonne orientation des cours du pétrole (+2,93% pour le baril de Brent vers 17h45), à l'image de TotalEnergies (+1,97%) ou TechnipFMC (+6,48%).
A l'inverse, les " technologiques " étaient en berne, à l'instar de STMicroelectronics (-3,38%), Dassault Systèmes (-1,80%) et Capgemini (-1,74%).