(AOF) - "La transition de l'ancienne à la nouvelle économie devrait bénéficier au secteur de l'énergie", assure JPMorgan. Le broker estime que les valeurs pétrolières devraient profiter l'an prochain de la réouverture de l'économie mondiale. Toutefois, compte tenu du manque apparent de conviction des investisseurs dans le modèle énergétique hybride (hydrocarbures/renouvelables), le bureau d'études est contraint de repenser son modèle. Les valorisations du secteur restent en effet déprimées malgré une reprise robuste.
L'équipe actions de JPMorgan reste convaincue par son scénario du "super cycle" qui pourrait soutenir le pétrole jusqu'à 100 dollars le baril. Une thèse que ne partage pas l'équipe matières premières de la banque, cette dernière prévoyant 70 dollars le baril en 2021 et 71 dollars en 2022.
Le courtier recommande les actions qui offrent une exposition massive aux cours des matières premières. Il s'agit, selon lui, de la meilleure façon d'obtenir du rendement. Les sociétés doivent également avoir débuté de manière convaincante leur transition énergétique, laquelle étant désormais un pré-requis pour les investisseurs soucieux de l'ESG. Enfin, l'intermédiaire insiste sur l'importance du retour à l'actionnaire.
Dans ce cadre, le bureau d'études privilégie Shell, Eni, Repsol et BP car ces groupes combinent valorisations attrayantes, rendements significatifs et stratégies de décarbonation.
