(AOF) - Les marchés actions américains devraient ouvrir la séance à la baisse suite à l'annonce d'une croissance chinoise très faible en 2022. Côté valeurs, les banques américaines déçoivent après la publication de leurs résultats du quatrième trimestre. Goldman Sachs a annoncé un bénéfice net part en baisse de 69% à 1,19 milliard de dollars. Le bénéfice net part de Morgan Stanley chute lui de 41% à 2,24 milliards de dollars. A quelques minutes des premières transactions, les futures sur le S&P 500 et sur le Nasdaq Composite perdent respectivement 0,24% et 0,30%.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont été fermés hier en raison du Martin Luther King Day.
Les chiffres macroéconomiques
L'indice manufacturier de la Fed de New York est ressorti à - 32,90 en janvier, à comparer avec un consensus de -8,70 et -11,2 en décembre.
Les valeurs à suivre
Goldman Sachs
Goldman Sachs a présenté des résultats en forte baisse en raison de la chute de l'activité de la banque d'investissement. Au quatrième trimestre, la célèbre banque d'affaires américaine a enregistré un bénéfice net part du groupe en baisse de 69% à 1,19 milliard de dollars, soit 3,32 dollars par action. Comme il est de tradition pour Goldman Sachs, le consensus FactSet est très éloigné de la réalité à 5,56 dollars.
Morgan Stanley
Les profits de Morgan Stanley ont moins reculé que prévu au quatrième trimestre. Son bénéfice net, part du groupe, a baissé de 41% à 2,11 milliards de dollars, soit 1,26 dollar par action. Il est ressorti à 1,31 dollar en données ajustées à comparer avec le consensus Refinitiv de 1,25 dollar. Les revenus ont reculé de 12% à 12,75 milliards de dollars, alors qu'ils étaient anticipés à 12,54 milliards de dollars.
Palantir Technologies
Palantir Technologies prévoit des centaines d'embauches cette année malgré la perspective d'un ralentissement économique, a fait savoir son PDG Alex Karp en marge du Forum économique mondial de Davos. L'entreprise de logiciels d'analyse de données s'est préparée à la guerre, aux bouleversements politiques et à l'effondrement de l'économie, mais pas à une pandémie, "la seule catastrophe que nous n'ayons pas prévue", a-t-il ajouté, cité par Reuters.