(AOF) - Les marchés européens ont fini en légère hausse, soutenus par des rumeurs de presse évoquant une BCE plus conciliante dès mars. Le CAC 40 a gagné 0,48% à 7 077,16 points et l'EuroStoxx50 s'est adjugé 0,34% à 4 171,08 points. La tendance était à la baisse à Wall Street, avec un Nasdaq Composite en repli de 0,01% et un Dow Jones en baisse de 1%, pénalisé par les publications décevantes de deux de ses composants, l’assureur Travelers et Goldman Sachs.
Selon Bloomberg, les responsables de la BCE commenceraient à envisager des hausses de taux d'intérêt de moindre ampleur à partir de mars. Après une hausse de 50 points de base en février, l'institution augmenterait son taux de seulement 25 points de base en mars, selon des officiels au courant des discussions.
Cette dépêche a entrainé une accélération haussière en Europe, qui a rapidement été effacée. De l'eau va en effet encore passer sous les ponts avant mars tant sur le plan microéconomique et macroéconomique.
Le rendement du 10 ans allemand a cependant perdu plus de 9 points de base, à 2,084%.
Ce matin, les investisseurs ont pris connaissance d'une croissance chinoise tombée en 2022 à l'un de ses plus faibles niveaux en près de 50 ans, soit 3%. La stricte politique "zéro Covid" a en particulier pénalisé l'activité dans le pays. Ce chiffre est bien inférieur à l'objectif de la Chine qui visait environ 5,5% et il marque un net ralentissement par rapport à 2021 où le PIB avait progressé de 8,4%.
Pour autant, l'économie chinoise a été plus dynamique que prévu au quatrième trimestre, enregistrant une croissance de 2,9% en rythme annuel, dépassant nettement le consensus s'élevant à 1,6%.
Du côté des valeurs, Renault a gagné près de 2% en dépit d'une nouvelle baisse des ventes en volumes en 2022. LVMH est pour sa part devenu la première société européenne a dépassé les 400 milliards d'euros de capitalisation. A contrario, Engie a terminé à la dernière place de l'indice CAC 40, dégradé par Bank of America.