(AOF) - Les marchés européens ont légèrement reculé, les bons indicateurs économiques alimentant les craintes de Banques centrales plus agressives plus longtemps. L’indice CAC 40 a perdu 0,37% à 7 308,65 points et l’EuroStoxx50 a cédé 0,52% à 4 248,89 points. La baisse était plus prononcée aux Etats-Unis où le Dow Jones chutait de 1,61% vers 17h30. Les indices américains souffraient aussi de prévisions décevantes de la part de la distribution en raison de la hausse des salaires.
Cette séance a été dominée par l'annonce d'une croissance plus forte que prévu en Europe et aux Etats-Unis en février. La croissance du secteur privé de la zone euro a ainsi atteint un sommet de 9 mois grâce aux services. L'indice Flash composite de l'activité globale, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, s'est redressé à 52,3 en février contre 50,3 en janvier. Le consensus s'élevait à 50,6.
Même constat aux Etats-Unis où l'indice Composite de S&P Global est ressorti à 50,2 en février, contre un consensus de 47,5 après 46,8 en janvier. Il a inscrit un plus haut de 8 mois.
Ces chiffres meilleurs que prévu ont provoqué des tensions sur le marché des taux longs. Le rendement du dix ans américain a gagné près de 10 points de base à 3,92% et son équivalent allemand, près de 7 points de base à 2,53%.
Le contexte géopolitique avec un nouveau discours anti-occidental de Vladimir Poutine n'incitait pas non plus aux prises de risque.
A Paris, les résultats ont aussi animé la cote. Engie en a été le grand gagnant grâce à sa solide performance 2022. En revanche, les perspectives prudentes de Capgemini et Worldline ont été sanctionnées.