(AOF) - Société de la Tour Eiffel a reculé de 2,44% à 20 euros au lendemain de la présentation de ses comptes 2022. L’année dernière, le groupe immobilier a généré un résultat net courant (résultat EPRA) de 42 millions d’euros, soit 1,87 euro par action, contre respectivement 37,7 millions d’euros et 1,6 euro en 2021. A périmètre constant et hors vacance provoquée, les revenus locatifs bruts ont augmenté de 3,1%. Les loyers bruts ont atteint 84,5 millions d'euros.
L'actif net réévalué de continuation est passé en un an de 50,9 euros à 49,1 euros et l'ANR de liquidation est passé de 53 euros à 51,9 euros.
Au 31 décembre 2022, la valeur du patrimoine s'élève à 1,787 milliard d'euros, pour 80% de bureaux, 10% de locaux d'activité / logistique, 8 % à usage mixte et de manière encore marginale en résidentiel géré. Ce patrimoine se situe en totalité en France, dont 75% dans le Grand Paris.
Société de la Tour Eiffel affiche un LTV - équivalent du taux d'endettement - à 38,1% contre 37,8% un an auparavant.
" Au regard des importantes étapes déjà entamées et malgré des conditions de marché impactées par une forte inflation, une remontée des taux d'intérêt et un environnement géopolitique incertain, je suis confiant en la capacité de la foncière à continuer de mener efficacement sa feuille de route sur 5 ans comme annoncé en mars 2022 ", déclare Christel Zordan, Directrice générale de la Société de la Tour Eiffel.
De cette publication, Invest Securities en retient des " avancées encourageantes ", mais aussi " une situation bilancielle tendue ".
" Le premier vrai enjeu de refinancement tombe en 2025. Il s'agit des TSDI émises en 2020 dont le coupon passera de 4,5% à 9,5% si la foncière ne les refinance pas ", explique le broker. D'un précédant échange avec le management, il comprend que la foncière pourrait les refinancer (avant le premier step up, juin 2025) via l'émission de nouvelles TSDI auprès des actionnaires de référence : a priori avec une moindre augmentation du coût.
La " situation délicate " de la foncière explique, selon lui, sa décision de diviser par deux son dividende à 0,75 euro par action.