(AOF) - Plus forte baisse du SBF 120, Ipsos a dégringolé de 13,21 % à 47,78 euros. Le spécialiste des études de marché et des sondages d'opinion a dévoilé un chiffre d’affaires comptant pour le premier trimestre en retrait de 2,9% par rapport à l'année dernière, à 532 millions d’euros. En données comparables, l'activité a reculé de 2,8%. « La confiance de la direction dans la possibilité d'éviter une contraction au premier trimestre s'est avérée erronée », observe Kepler Cheuvreux.
Sur la période, le groupe a été pénalisé par l'attentisme de certains grands clients de la Tech en réorganisation aux Etats-Unis dans leurs prises de décision fin 2022 et début 2023. Ipsos a aussi souffert de forts effets de base défavorables.
L'endettement net au 31 mars 2023 s'établit à 23 millions d'euros (contre 69 millions d'euros au 31 décembre 2022) ceci en incluant des rachats d'actions pour un total de 33 millions d'euros depuis le 1er janvier.
Côté perspectives, Ipsos reste confiant dans sa capacité à réaliser cette année une croissance organique de l'ordre de 5 % et une marge opérationnelle de l'ordre de 13 %.
"Le premier trimestre a de loin la base de comparaison la plus élevée des trois dernières années. La croissance du carnet de commandes s'est accélérée en mars et l'objectif de croissance de 5 % pour l'année fiscale a été réitéré ", souligne Kepler Cheuvreux en se voulant rassurant. Le carnet de commandes est, hors contrats Covid, en accélération au cours des derniers mois et en croissance organique de 3,3 % à la fin du premier trimestre et de 6,4 % sur le seul mois de mars.