(AOF) - « Le solde général d’exécution au 31 mars 2023 s’établit à -54,7 milliards d’euros contre -38,3 milliards d’euros à fin mars 2022 », a annoncé le ministère des Comptes publics dans la « situation mensuelle budgétaire » publiée ce matin. Rapportant que les dépenses du budget général (hors remboursements et dégrèvements d’impôts d’Etat) s’établissent à 100,5 milliards d’euros contre 94,2 milliards d’euros à fin mars 2022, soit une hausse de 6,3 milliards d’euros, Bercy invoque les « variations observées sur le poste de la charge de la dette en raison de la hausse des taux d’intérêt ».
Bercy invoque également les " décaissements effectués au titre des dispositifs de soutien aux ménages et aux entreprises ", citant notamment le bouclier tarifaire, l'indemnité carburant travailleur, le chèque énergie, les mesures énergo-intensives, les aides aux véhicules.
Parallèlement les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements d'impôts d'Etat) s'établissent pour leur part à 72,6 milliards d'euros contre 80,5 milliards d'euros à fin mars 2022. Bercy invoque la mise en place du bouclier tarifaire en partie compensée par la hausse de l'impôt sur les sociétés net (+1,4 milliards d'euros), due à la reprise de l'activité économique des entreprises.