(AOF) - Arkema publie un résultat net courant par action à 2,17 euro pour le premier trimestre, en recul de 57,3% sur un an, pour un chiffre d’affaires en baisse de 12,5% à 2,52 milliards d’euros. Le chimiste accuse des « volumes en recul, impactés par une demande qui reste faible en Europe, un ralentissement observé dans la construction aux États-Unis, et un déstockage temporaire dans les batteries en Chine ». Il réitère cependant sa guidance annuelle, et vise à réaliser en 2023 un EBITDA d’environ 1,5 à 1,6 milliard d’euros avec un taux de conversion de l’EBITDA en cash élevé supérieur à 40%.
Arkema affiche un EBITDA de 367 millions d'euros et une marge d'EBITDA de 14,5 %, en retrait par rapport à la base de comparaison " exceptionnellement élevée " du 1er trimestre 2022 (respectivement 619 millions d'euros et 21,4 %), " qui avait bénéficié de conditions de marché particulièrement favorables dans le PVDF et l'amont acrylique ".
Le chimiste relève une " résilience globale des prix, qui bénéficient du travail de positionnement du portefeuille sur des solutions à plus forte valeur ajoutée ", et recueille les bénéfices de (son) innovation dans des solutions de haute performance telles que " les matériaux bio-sourcés et recyclables, l'impression 3D ou les revêtements plus respectueux de l'environnement ".
Arkema relève parallèlement ses objectifs de décarbonation et vise désormais une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 48,5 % sur les scopes 1+2 et de 54 % sur le scope 3 à horizon 2030 versus 2019.