(AOF) - Goldman Sachs a présenté des résultats en forte baisse en raison d'importantes dépréciations, de la chute de l’activité de la banque d’investissement liée à la faiblesse du nombre d'opérations de fusions & acquisitions et du courtage obligataire. Pour autant, l’action de la célèbre banque d'affaires américaine progresse de 1,28% à 341,58 dollars. Si d’autres grands établissements bancaires ont dévoilé des profits en repli, dont Morgan Stanley, Goldman Sachs est le seul à avoir publié un bénéfice par action plus inférieur aux attentes.
Au deuxième trimestre, Goldman Sachs a enregistré un bénéfice net part du groupe en repli de 62% à 1,07 milliard de dollars, soit 3,08 dollars par action. Ce dernier est inférieur au consensus s'élevant à 3,18 dollars. Il s'agit de son plus faible profit trimestriel depuis 3 ans.
Les comptes de Goldman Sachs ont été pénalisés par une dépréciation de survaleur de 504 millions de dollars liée à ses activités de crédits à la consommation (GreenSky) en cours de cession. La banque a également passé des dépréciations d'environ 485 millions de dollars liées à ses investissements immobiliers consolidés.
Sur les 178 milliards de dollars de prêts de la banque américaine, 27 milliards de dollars sont liés à l'immobilier commercial, dont 11 milliards pour des entrepôts.
Les revenus de Goldman Sachs ont reculé de 8% à 10,895 milliards de dollars, ressortant au dessus des prévisions de Wall Street : 10,84milliards de dollars.
L'établissement a été confronté à une chute de revenus de ses activités de banque d'investissement en raison du fort ralentissement de l'activité de fusions & acquisitions. Ils ont baissé de 20% à 1,43 milliard de dollars.
En outre, le courtage obligataire (FICC) a connu une baisse de 26% à 2,71 milliards de dollars alors que Wall Street ciblait 2,8 milliards de dollars. En revanche, les revenus du courtage actions ont progressé de 1% à 2,97 milliards de dollars grâce aux activités de financement. Le consensus s'élevait à seulement 2,4 milliards de dollars.
Les autres grandes banques américaines ont bénéficié de la forte hausse des revenus d'intérêts dans la banque de détail.