(AOF) - Les marchés européens sont orientés dans le rouge. Le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed a entraîné une vague d'inquiétudes concernant un nouveau durcissement des taux. Dans ce contexte, le taux américain à 10 ans a progressé de 4 points de base, à 4,298%, au plus haut depuis la crise financière de 2007-2008. Les investisseurs prendront notamment connaissance dans l'après-midi des inscriptions hebdomadaires au chômage outre-Atlantique. Vers midi, le CAC 40 faiblit de 0,31% à 7 237,56 points tandis que l'EuroStoxx 50 fléchit de 0,44% à 4 265,25 points.
En Europe, l'assureur néerlandais Aegon recule de 3,94% à 4,75 euros à Amsterdam après avoir présenté ses résultats du premier semestre. Le groupe affiche une perte nette de 199 millions d'euros sur cette période alors qu'il avait dégagé un bénéfice net à hauteur de 46 millions d'euros il y a un an. Toutefois, son résultat d'exploitation a augmenté de 3% à 818 millions d'euros contre 796 millions d'euros un an avant. Celui-ci " reflète l'amélioration des résultats dans toutes les unités d'assurance, tandis que la gestion d'actifs a été affectée par un environnement de marché difficile ", explique Aegon.
Plus forte baisse du CAC 40, Worldline trébuche de 2,45% à 31,10 euros. Le spécialiste du paiement est pénalisé par son concurrent néerlandais Adyen qui chute de plus de 20% à la Bourse d'Amsterdam après avoir dévoilé des comptes semestriels en repli et inférieurs aux prévisions. Son Ebitda s'est affiché sur la période à 320 millions d'euros contre 356,3 millions un an plus tôt et un consensus de 378,5 millions d'euros. Ses revenus en hausse de 21% à 739,1 millions d'euros ressortent en-deça des attentes fixées à 776,5 millions d'euros. La marge d'Ebitda d'Adyen s'élève à 43% contre 59%.
GTT (+1,25% à 113,50 euros) est bien orienté. Berenberg, à l'achat, a rehaussé sa cible de 137 à 139 euros, selon une source de marché.
Les chiffres macroéconomiques du jour
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 4,3 % en juillet, après + 4,5 % en juin, indique l'Insee ce vendredi. Cette baisse de l’inflation est due, d’une part, à une baisse sur un an des prix de l’énergie plus forte que le mois précédent (‑3,7 % après ‑3,0 %), et d’autre part au ralentissement des prix de l’alimentation (+12,7 % après +13,7 %) et des produits manufacturés (+3,4 % après +4,2 %). En juillet, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,1 % sur un mois, après +0,2 % en juin.
Aux Etats-Unis, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage et l'indice manufacturier Fed de Philadelphie en août seront connus à 14h30.
Aux Etats-Unis, les stocks de gaz naturel seront dévoilés à 16h30.
A la mi-séance, l'euro perd 0,13% à 1,0868 dollar.