(AOF) - Les marchés américains ont clôturé en hausse, petites capitalisations boursières en tête. Le programme de Donald Trump est jugé favorable à ce segment de la cote. L’indice Russell 2000 a gagné 3,5%. Les investisseurs ont pris connaissance de ventes au détail supérieures aux attentes en juin. Du côté des entreprises, ils ont salué les profits plus élevés qu’anticipé de Bank of America et de Morgan Stanley. Le Dow Jones a gagné 1,85% à 40954,48 points tandis que le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,20% à 18509,34 points. L'once d'or a inscrit un nouveau plus haut historique à plus de 2452 dollars.
Bank of America et Morgan Stanley ont dévoilé des performances trimestrielles meilleures que prévu. L’action de la première banque a gagné 5,35% à 44,13 dollars tandis que celle de la deuxième s’est adjugée 0,91% à 106,22 dollars. Bank of America a bénéficié des bons résultats de ses activités de marchés et de gestion de fortune. Si les métiers liés au marché et à la banque d’investissement ont soutenu les profits de Morgan Stanley, la gestion de fortune a déçu. D'où sa légère sous-performance relativement à sa concurrente.
Les chiffres économiques du jour
L'indice NAHB de la confiance des constructeurs immobiliers s'est élevé à 42 en juillet, s'affichant sous le consensus de 43. Il était ressorti à 43 en juin.
Les prix des importations, hors pétrole, ont augmenté de 0,2% en juin après avoir reculé de 0,3% en mai.
Les ventes au détail sont restées stables en juin aux Etats-Unis, à comparer avec un consensus de -0,3% et après une hausse de 0,3% en mai, chiffre révisé de 0,1%. Hors automobile et essences, elles ont progressé de 0,8% en juin, contre un consensus de +0,2% après une hausse de 0,3% en mai.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
Bank of America
Bank of America a dévoilé une baisse de ses bénéfices plus faible qu'anticipé. Au deuxième trimestre, le bénéfice net a reculé de 7% à 6,9 milliards de dollars, soit 83 cents par action. Ce dernier a dépassé le consensus de 3 cents. S'agissant du produit net bancaire, celui-ci a augmenté de 1% à 25,4 milliards de dollars, là où le marché anticipait 25,22 milliards de dollars. Les revenus d'intérêts ont baissé de 3% à 13,7 milliards de dollars, pénalisés par le coût des dépôts.
Match Group
Match Group, dont l'action avance de plus de 8% en avant-Bourse, a vu l'investisseur activiste Starboard porter sa participation dans la maison mère de Tinder à plus de 6,5%, a rapporté le Wall Street Journal. Le leader mondial du marché des rencontres en ligne la firme avait enregistré son pic boursier fin 2021, boosté par les multiples confinements, avec une capitalisation de près de 50 milliards de dollars, là où celle-ci s'est réduite aujourd'hui à 8,5 milliards de dollars.
Morgan Stanley
Dernière grande banque américaine à présenter ses comptes, Morgan Stanley a dévoilé des bénéfices plus élevés qu'anticipé, mais la gestion de fortune a déçu. Son bénéfice net a augmenté de 41% à 3,08 milliards de dollars, soit 1,82 dollar par action. Il a dépassé le consensus s'élevant à 1,65 dollar. Les revenus ont augmenté de 12% à 15,02 milliards de dollars, ressortant également au-dessus des anticipations : 14,3 milliards de dollars.
Philip Morris
Philip Morris est sous le feu des critiques à l'approche du lancement d'une nouvelle version de son dispositif Iqos pour la consommation de tabac chauffé. Plusieurs organisations de défense de la santé publique ont écrit une lettre à la FDA, le régulateur de la santé, accusant la multinationale du tabac d'avoir fait des déclarations trompeuses dans plusieurs pays. Selon le courrier publié par Reuters, Philip Morris a notamment déclaré à tort qu'Iqos présentait des risques inférieurs à ceux des cigarettes, ou surestimé le nombre de fumeurs qui abandonnent la cigarette grâce à Iqos.
UnitedHealth
UnitedHealth Group est attendu en légère hausse en pré-marché à Wall Street après la présentation de ses résultats du deuxième trimestre. Le groupe américain d’assurance-santé affiche un chiffre d’affaires en progression de 6,4% à 98,9 milliards de dollars avec un bénéfice par action ajusté en hausse de 10,75% à 6,80 dollars, supérieur aux attentes. Le groupe a revu à la hausse le coût de la cyberattaque dont il a été victime au mois de février 2024, et ce coût devrait atteindre 1,90 à 2,05 dollars sur l'année.