(AOF) - Air France-KLM a dévoilé des comptes dégradés au deuxième trimestre, pénalisés par une hausse de 1,7% du coût unitaire et un prix du carburant plus élevé. Le résultat d’exploitation s’élève à 513 millions d’euros contre 733 millions d’euros, un an plus tôt. Le groupe affiche une marge opérationnelle en repli de 3,1 points à 6,5%. Il évalue l’impact lié aux Jeux olympiques de 40 millions d’euros. Ils ont entraîné une diminution du trafic international à destination de Paris.
La hausse du coût unitaire "provient principalement d'une masse salariale plus élevée en raison des négociations annuelles chez Air France et KLM, et d'un coût lié aux vols plus élevé dû à des augmentations des tarifs aéroportuaires à Schiphol et à Paris".
Le chiffre d'affaires a augmenté de 4,3% à 7,9 milliards d'euros. Air France-KLM a accueilli 25,7 millions de passagers soit 4,4% de plus que l'année précédente. La capacité ayant augmenté de 4,1% et le trafic de 4,1%, le coefficient de remplissage a été stable par rapport à l'année précédente à 88%.
Au troisième trimestre, le coût unitaire est attendu en hausse de 2% par rapport à l'année dernière. Pour l'ensemble de l'année 2024, Air France-KLM prévoit une progression du coût unitaire de 2% par rapport à 2023 contre de 1% à 2% auparavant.
"Les investissements nets pour l'année 2024 seront davantage optimisés et devraient désormais être inférieurs à 3 milliards d'euros", a indiqué la compagnie aérienne. Elle visait 3 milliards d'euros précédemment.
"Le groupe a déjà pris des mesures fortes pour s'adapter à cette situation, avec notamment un gel des embauches et la réduction de coûts supplémentaires. Nous préservons en revanche nos investissements majeurs en matière de renouvellement de la flotte, qui constitue un levier stratégique pour améliorer nos performances financières et environnementales", a déclaré le directeur général, Benjamin Smith.