(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé la semaine en territoire négatif, plombés par le contexte géopolitique qui s'est aggravé après le déclenchement la nuit dernière d'une attaque israélienne de grande ampleur en Iran. Le CAC 40 a perdu 1,04%, à 7 684,68 points, reculant de 1,54% sur la semaine. L’EuroStoxx 50 a cédé 1,35% à 5 288,39 points. À Wall Street, le rouge est aussi au menu avec un Dow Jones en repli de 1,17%, vers 17h45.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une attaque de grande ampleur visant des sites militaires et nucléaires en Iran mais aussi des responsables des Gardiens de la révolution et des scientifiques.
Téhéran a riposté par l'envoi d'une centaine de drones. Trump a réagi en déclarant que l'attaque israélienne "avait été excellente". "Ce n'est pas fini", a-t-il ajouté.
De nombreuses compagnies aériennes ont cessé de survoler l'espace aérien au-dessus d'Israël, de l'Iran, de l'Irak et de la Jordanie. L'espace aérien israélien est fermé jusqu'à nouvel ordre.
En trois jours, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a bondi d'environ 11 %, et celui du WTI progresse de 12,5 %.
Plus tôt dans la semaine, les investisseurs avaient été peu convaincus par l'accord commercial trouvé entre Pékin et Washington, d'autant que peu de temps après, Donald Trump brandissait de nouvelles menaces sur les partenaires commerciaux des États-Unis en général.
Sur le plan des statistiques, l'inflation française n'a pas réservé de surprise avec une baisse de 0,1 % en mai, portant la hausse en rythme annuel à 0,7 %. Aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs calculé par l'Université du Michigan a agréablement surprise. Attendu en hausse de 52,2 à 53,5 points en juin, il s'est finalement installé, selon des données préliminaires, à 60,5 point, soit son plus haut niveau depuis le mois de mars.
Du côté des valeurs, les sociétés productrices d'énergies notamment dans le pétrole, comme TotalEnergies ou Maurel & Prom ont été bien orientées à la faveur de la hausse des cours de l'or noir.
À l'inverse, les entreprises dont la facture risque de s'alourdir avec le renchérissement de cette matière première ont subi des dégagements. C'est principalement le cas des compagnies aériennes comme Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet, ou encore IAG.
